La nette victoire contre Malines a rendu un peu de sérénité à Besnik Hasi et à Olivier Renard, directeur sportif du RSC Anderlecht. Après des semaines de critiques et de doutes, cette performance permet à Renard de respirer.
Une mauvaise série aurait pu fragiliser sa position, exposant son travail à la fois face aux supporters et à la direction. Aujourd’hui, il parvient à mieux faire valoir ses choix et à défendre sa stratégie, même si des interrogations persistent sur le projet global du club et sur le mercato estival.
En interne, certains soulignent que Renard et Hasi pourraient être marginalisés, notamment après les récentes réorganisations de Neerpede. Mais les progrès observés sur le terrain semblent déjà contredire ces doutes.
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Des recrues en train de s’imposerCertaines recrues comme Yasin Özcan, Mihajlo Ilic et Cedric Hatenboer montrent encore quelques points faibles, mais d’autres s’adaptent rapidement. Adriano Bertaccini et Ilay Camara ont retrouvé leur niveau après leur absence pour maladie, tandis que Nathan Saliba progresse de match en match, prenant parfois la place d’Enric Llansana.
La révélation reste cependant Mihajlo Cvetkovic. Le Serbe de 18 ans a marqué son troisième but samedi, après ses réalisations contre le Standard de Liège et le STVV, soit un but toutes les 69 minutes depuis que Hasi l’a titularisé. Sa capacité à se montrer décisif en fait le successeur idéal de Kasper Dolberg, offrant une belle satisfaction à Renard.
Arrivé du FC Čukarički pour trois millions de dollars, Cvetkovic confirme tout son potentiel. Selon Vladimir Matijasevic, ancien directeur sportif de Čukarički : « Mihajlo est un talent naturel. Plus il aura confiance, plus il marquera de buts. »
Caractère fort
Matijasevic estime que le jeune joueur peut atteindre une dizaine de réalisations cette saison et souligne son potentiel à long terme : « Il a un fort caractère, une éthique de travail irréprochable et est incroyablement déterminé à réussir en Belgique. »
Pour Renard, le succès de Cvetkovic représente un véritable coup de projecteur sur son travail. Si le jeune attaquant continue sur cette trajectoire, il pourrait non seulement combler le vide laissé par Dolberg, mais aussi renforcer durablement la crédibilité et l’image du directeur sportif à Anderlecht.
Salomon AGADA
