Alors que Besnik Hasi prépare ses troupes pour les derniers matchs de 2025, la direction du RSC Anderlecht est déjà en train de préparer le prochain mercato. On sait depuis un certain temps déjà que les Mauve et Blanc souhaitent se renforcer de manière ciblée. Mais cela s'accompagnera certainement aussi de départs.
Sur le plan sportif, le champion record n'a pas connu la période la plus fructueuse de son histoire. Mais sur le plan financier également, les Bruxellois ont connu quelques soucis ces dernières années. Grâce notamment à une bonne gestion commerciale et à des dépenses (de transfert) relativement limitées, les chiffres commencent à redevenir positifs. Mais l'équilibre financier reste très fragile.
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Poursuite de la réduction des effectifs en janvierCela se vérifie une nouvelle fois cette saison. Anderlecht comptait en effet sur les revenus supplémentaires générés par le football européen. De préférence ceux de la plus lucrative Europa League, mais même la Conference League aurait été rentable. Le RSCA a toutefois été éliminé lors des tours préliminaires.
Adieu les revenus supplémentaires. Il a donc fallu les trouver ailleurs, d'où la vente tardive de Jan-Carlo Simic et surtout de Kasper Dolberg. De plus, l'effectif était soudainement beaucoup trop important. Dans un entretien accordé au journal De Standaard, le PDG Kenneth Bornauw admet donc que de nouvelles coupes budgétaires seront nécessaires en janvier.
« Si Anderlecht veut rester un grand club, il est indispensable que nous jouions chaque saison au niveau européen », affirme-t-il clairement. « Il ne faut donc pas s'étonner que nous réduisions notre effectif plutôt que de l'augmenter lors d'une saison sans football européen. »
Encaisser sur De Cat
Mais même avec le football européen, le marché des transferts reste une source de revenus importante. La vente de joueurs formés au club est notamment devenue une activité essentielle pour Anderlecht. Et actuellement, les Mauve et Blanc ont à nouveau une véritable pépite : Nathan De Cat.
Le milieu de terrain de 17 ans ne joue avec les grands que depuis quelques mois, mais il suscite déjà l'intérêt concret des meilleurs clubs européens. À terme, un transfert lucratif est inévitable. Comme le reste du club, Bornauw souhaite repousser cela le plus longtemps possible. Mais le RSCA dépend d'autres facteurs.
« Combien de temps pourrons-nous garder De Cat ? Mon cœur de supporter me dit : encore trois ou quatre ans. Mais mon ratio de PDG me dit que cela n'arrivera pas », avoue Bornauw. « J'aimerais qu'il reste ici cette saison et la saison prochaine. Mais cela dépendra du joueur lui-même et des offres qui lui seront faites. Je pense qu'il est dans l'intérêt des deux parties qu'il parte au bon moment. Ni trop tôt, ni trop tard. »