Pour David Hubert, tout a été très vite. Alors qu'il était installé à Louvain après avoir été remercié par Anderlecht, il a de nouveau fait ses bagages pour la capitale.
Cette fois, c'est à l'Union Saint-Gilloise, le champion en titre qu'il a débarqué. Et il a à peine eu le temps de prendre ses marques que c'est déjà l'Inter qui débarque en Ligue des Champions. Autant dire que la phase d'apprentissage est quasiment nulle.
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"Une chose inattendue""Ca fait environ dix jours que je suis ici. C'est une chose inattendue, je préparais la prochaine rencontre avec OHL, il y avait la trêve internationale, qui est toujours un moment particulier. Il y a dix jours je n'aurais jamais pensé affronter l'Inter donc je l'avais peu suivi", a-t-il ainsi expliqué en conférence de presse.
S'il a fallu glaner des informations rapidement sur l'adversaire de ce mardi soir, en Italie, on ne comprend pas comment il est possible que David Hubert ait pris place sur le banc de l'Union. Pas parce que l'on doute de ses compétences mais parce que le règlement italien ne le permet pas.
Interdit par le règlement
Comme le rappelle la presse, un entraineur qui passe d'une équipe à l'autre en cours de saison alors que son contrat court toujours, la fédération italienne ne le permet pas entre deux équipes du championnat national. Quoi qu'il en soit, Hubert est bel et bien le coach de l'Union et c'est lui que Christian Chivu devra tenter de battre.
Si sur le papier le duel est déséquilibré, dans les faits tout reste possible tant que le match n'a pas été joué et les Unionistes savent qu'ils peuvent créer la surprise face au dernier finaliste de la Ligue des Champions.
