C'est la tendance : on tire à boulets rouges sur les défenseurs centraux des Diables Rouges. Zeno Debast, Koni De Winter, Wout Faes, Brandon Mechele... Tous sont mis en cause. Mais le problème est plus vaste. Rudi Garcia en est conscient.
La Belgique n'a plus de défenseurs de classe mondiale. Mais il est clair aussi que défensivement, l'équipe manque encore d'automatismes. C'est parce que Domenico Tedesco a changé d'équipe très souvent, Rudi Garcia devra donner plus de confiance et faire en sorte que les accords au sein de l'équipe soient corrects.
La Belgique doit jouer plus compact
« Nous devrions jouer plus en bloc ? Trop d'espaces entre les lignes ? Les joueurs connaissent les moments où nous devons exercer un pressing haut. Dans ce cas, le pressing haut est obligatoire. Mais il y a aussi beaucoup de moments où nous devons jouer en bloc et où nous pouvons aussi jouer en contre. Nous avons les qualités pour cela », a déclaré le sélectionneur national lors de sa conférence de presse.
« Mais le principe de base reste la possession du ballon. Bien sûr, après une longue saison, c'est le mois de juin : s'il devient physiquement difficile de presser haut, nous devons rester équilibrés. Un attaquant ne doit pas presser tout seul. Nous avions l'ambition de gagner en Macédoine du Nord. Cela n'a pas fonctionné. Si nous voulons terminer premiers de la poule, une victoire à domicile contre le Pays de Galles est obligatoire. La motivation et l'envie seront au rendez-vous », a-t-il déclaré.
Kevin De Bruyne et Hans Vanaken n'ont plus les qualités nécessaires pour courir si près du but. La Belgique doit être plus compacte.
Il y a une âme dans cette équipe
« La Macédoine du Nord n'a eu que trois occasions. A chaque fois, c'est parce que nous leur avons donné le ballon. Nous devons travailler sur ce point et faire mieux contre le Pays de Galles. De plus, nous ne défendons pas à quatre, mais à 11. Un attaquant qui presse, une équipe qui défend en bloc. Nous devons faire mieux », souligne-t-il à juste titre à propos de ce bloc.
« Ce n'est pas parce qu'on perd un ballon à 60 mètres du but qu'on doit se laisser abattre comme en Macédoine. Les autres peuvent aider à corriger l'erreur d'un coéquipier. Nous avons montré en mars qu'il y avait une âme dans l'équipe. Nous devons le montrer désormais devant nos supporters".