L’après-match a tourné à l’incompréhension totale du côté de Westerlo. Malgré une prestation solide face à Genk, les Campinois ont quitté la pelouse sous les sifflets de leurs propres supporters. Une réaction qui a laissé l’entraîneur Issame Charaï abasourdi.
Le score (0-1) ne reflète pas la physionomie du match. Westerlo, dominateur après la pause, a multiplié les occasions et touché la barre à deux reprises. Genk, plus tranchant en première période, a profité de sa seule véritable opportunité pour s’imposer. Une issue frustrante pour une équipe qui avait pourtant affiché du caractère.
Cette défaite place Westerlo dans une zone inconfortable au classement, mais le contenu a rassuré les observateurs. Charaï a salué l’état d’esprit de ses joueurs : « Les supporters voulaient de l’envie après l’élimination en Coupe, et les joueurs ont répondu présents. Sur l’ensemble du match, nous avons été meilleurs que Genk. »
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Une fracture entre tribunes et vestiaireLe plus marquant est venu du public. Pendant le match, le Kuipje est resté étonnamment silencieux, puis des sifflets ont retenti au coup de sifflet final, même durant le tour d’honneur. Une attitude incomprise par le coach.
« C’est incompréhensible. Notre devise, c’est ‘Tous ensemble’. Et là, il se passe ça… », a-t-il déploré en conférence de presse. Avant d’ajouter : « Les garçons se sont battus contre une équipe solide. C’est justement dans les moments difficiles qu’il faut rester unis. L’absence d’encouragements a pesé sur le moral des joueurs. Cela nous a vraiment manqué aujourd’hui. »
Un appel clair à la réconciliation avant les prochaines échéances cruciales.
Salomon AGADA