Si le Standard est loin de connaitre la meilleure période de son histoire, il n'en reste pas moins un club pour lequel l'attachement des joueurs est fort.
Il y en a un qui sait à quel point cet attachement peut être fort, c'est Michel Renquin. Celui qui fête ses 70 ans est revenu pour Sudinfo sur son passage en bord de Meuse.
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"Vous ne pouvez que l'aimer""Quand vous jouez dix ans au Standard, vous ne pouvez que l'aimer, qu'avoir du respect pour lui", explique-t-il. L'ancien Rouche qui nuance tout de même : "Mais il y a aimer le blason avec tout ce que vous avez donné, au maximum de vos possibilités pourle blason et ce qui se passe parfois dans le club. on n'est pas toujours d'accord avec ce qui se passe."
Quand on lui demande quel est l'équipier le plus fort qu'il ait eu, il répond sans hésiter : "Le plus fort c'est Van Moer. Je venais de Wibrin, club de première provinciale et j'ai eu la chance de côtoyer Van Moer, qui était pour moi un joueur merveilleux."
"Une longueur d'avance"
Et au sujet du meilleur entraineur, il n'hésite pas non plus : "Ernst Happel, qui était un meneur d'hommes, un homme qui avait déjà dix ans d'avance sur tous les autres entraineurs, dans le football de zone. Il avait une longueur d'avance dans tout ce que l'on a appris après, il le faisait naturellement."
Enfin, Renquin revient sur ce qui a été son plus gros transfert manqué : "Le transfert le plus intéressant, c'était à Naples. Après l'Euro 1980, où on a éliminé l'Italie chez elle, j'ai été contacté par Naples mais à l'époque on appartenait toujours à nos clubs, en fin de contrat ou non."