Le RSC Anderlecht traverse une période noire. Après un nouveau départ de saison manqué, le club bruxellois semble plus que jamais prisonnier de ses erreurs passées. Dans une interview accordée au Het Nieuwsblad, Hein Vanhaezebrouck n’a pas mâché ses mots au sujet de la situation du Sporting, pointant du doigt la mauvaise gestion héritée de Wouter Vandenhaute.
Selon Vanhaezebrouck, les racines de la crise actuelle plongent loin dans le passé. Sous la présidence de Wouter Vandenhaute, Anderlecht n’a jamais réussi à retrouver son équilibre. L’ancien président n’a cessé de remodeler le club, provoquant à chaque fois des bouleversements internes au moment même où le RSCA semblait prêt à franchir un cap.
« La situation est difficile à Anderlecht depuis un certain temps, et Besnik Hasi n’en est pas le seul responsable. Il y avait un peu d’espoir sous Kompany, surtout lors de sa deuxième année, où les chiffres étaient encourageants, mais depuis, la situation s’est à nouveau dégradée. De nombreuses décisions internes ont été prises qui n’ont pas fonctionné. C’est un problème grave », a expliqué Hein Vanhaezebrouck.
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Renard et Hasi dans la tourmenteIl fait référence à une période marquée par des luttes de pouvoir et des revirements de stratégie constants, notamment après le départ de Vincent Kompany, lorsque la “domination danoise” imposée par Vandenhaute a redéfini la structure sportive du club.
Aujourd’hui, Olivier Renard et Besnik Hasi doivent affronter les critiques. Les transferts menés par le premier n’ont pas apporté les résultats espérés, tandis que les choix tactiques du second divisent. Le tandem n’inspire pas la confiance.
Kenneth Bornauw et Michael Verschueren, désormais figures clés du club, devront trancher : conserver ou remplacer ce duo en difficulté ? « Si quelqu’un de la nouvelle génération décide que ce n’est plus possible, je crains que Hasi et Renard ne reçoivent tous deux leur C4. Mais Anderlecht doit d’abord se demander : et après ? Car recommencer à chaque fois n’est pas une stratégie non plus. On ne peut pas se permettre de continuer à écrire la mauvaise histoire. »
Une mise en garde lucide signée Vanhaezebrouck, qui résonne comme un cri du cœur pour un géant en perte d’identité.