Les temps sont agités à Anvers, où Stef Wils se retrouve de plus en plus dans une situation délicate après un maigre bilan de 2 points sur 18. Et c'est justement maintenant que le Bosuil accueille le choc toujours très tendu avec le Club Bruges. En cas de défaite, l'entraîneur risque fort de devoir payer les pots cassés.
Pour l'instant, Wils peut encore dormir sur ses deux oreilles, car malgré les résultats décevants, son licenciement ne serait pas à l'ordre du jour... pour le moment. Même s'ils en attendaient davantage, ses patrons tiendraient compte des circonstances difficiles pour l'entraîneur inexpérimenté. Mais son crédit n'est bien sûr pas illimité.
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Wils sur la selletteLa question se pose donc de plus en plus de savoir combien de temps Paul Gheysens, Marc Overmars et Sven Jaecques vont encore mettre leur patience à l'épreuve. Le Gazet van Antwerpen confirme une fois de plus qu'ils n'ont pas l'intention de mettre Wils sur la touche à court terme, même si la situation actuelle ne peut bien sûr pas durer beaucoup plus longtemps.
« Nous trouvons légitime de lui accorder encore un ou plusieurs matchs. En tant que nouvel entraîneur principal, il doit pouvoir évoluer dans son rôle. Même si des matchs difficiles l'attendent, avec le Club Bruges à domicile et Saint-Trond à l'extérieur, et qu'il sait qu'il doit marquer des points s'il veut encore se présenter devant une Tribune 2 pleine dans un peu plus d'un mois », la pression monte sensiblement.
Haroun va-t-il relancer la machine ?
La tension monte donc à Deurne-Noord, où l'arrivée du grand rival brugeois sera un moment clé pour Wils s'il veut sauver sa peau. Le matricule un semble déjà tenir compte de ce scénario, car selon le journal, Faris Haroun aurait déjà été sondé en coulisses pour savoir s'il serait prêt à prendre la relève, de manière temporaire ou non.
Le bras droit de Wils ne serait toutefois pas intéressé par le poste de T1, ce qui ne signifie pas nécessairement que Wils est bien en selle. « Ce n'est pas parce que les entraîneurs de haut niveau abordables et disposés sont rares – comme cela s'est avéré cet été – qu'ils vont/peuvent laisser les choses suivre leur cours à Anvers. Les barrages de relégation ne sont pas si amusants que ça. »