Depuis le lancement de la nouvelle saison de Jupiler Pro League, DAZN est au cœur de toutes les discussions. Le géant du streaming, détenteur exclusif des droits de diffusion, n’a pas réussi à trouver d’accord avec les principaux opérateurs télécoms belges.
Ainsi, pendant les dix premières journées, les supporters n’ont pu suivre les matchs que via le site web ou l’application de DAZN. Une situation frustrante pour beaucoup, qui a accentué la méfiance envers la plateforme.
Les tensions se sont encore accrues cette semaine, lorsque DAZN a informé la Pro League qu’elle ne pouvait pas honorer son contrat de diffusion télévisuelle actuel. Un revers embarrassant pour la société, déjà critiquée en début d’année pour un litige similaire avec la Ligue 1 française.
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DAZN envisage une nouvelle porte de sortieMalgré ces turbulences, DAZN semble vouloir inverser la tendance. Son PDG, Shay Segev, a confié au Financial Times que l’entreprise préparait une introduction en bourse. Un projet audacieux pour un groupe qui n’a jamais encore dégagé de bénéfices depuis sa création.
Selon Segev, la société serait en bonne voie pour atteindre la rentabilité dès l’année prochaine. DAZN espère ainsi capitaliser sur cette embellie en levant des fonds supplémentaires pour stabiliser ses activités et renforcer sa crédibilité.
Aujourd’hui, DAZN reste majoritairement détenue par le milliardaire britannique Len Blavatnik, avec une participation minoritaire de l’Arabie saoudite. L’entrée en bourse marquerait donc une nouvelle étape pour le diffuseur, en quête de légitimité après des mois de turbulences. Reste à voir si cette stratégie suffira à apaiser les tensions avec les fans belges et les instances du football.