Sébastien Pocognoli avait annoncé la couleur avant la rencontre, pas question d'être euphorique face à Genk malgré la victoire obtenue en Ligue des Champions.
Le coach savait que les Limbourgeois ne leur pardonneraient rien et qu'ils feraient tout pour l'emporter. Et les Unionistes auront d'ailleurs dû lutter jusque dans les arrêts de jeu pour rentrer avec les trois points alors qu'ils avaient pris l'avantage dès la dixième minute.
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"L'équipe la plus consistante"Au moment d'analyser la rencontre, Pocognoli déclarait : "Nous avons vu un bon match de football. Nous avons été l'équipe la plus consistante en première période mais nous aurions pu mettre un second but avec plus de clarté dans le dernier choix."
Le coach unioniste qui savait que la deuxième mi-temps n'était pas la meilleure livrée par son équipe : "Après la pause, nous avons baissé le rythme en termes d'intensité, ce qui est normal vu la débauche d'énergie du PSV."
"Une deuxième impulsion"
Mais pour l'Union, la bonne nouvelle est que les réservistes ont su faire la différence au bon moment : "Savoir souffrir est une qualité. Les forces vives venues du banc ont donné une deuxième impulsion au match. J'espérais que le banc fasse la différence pour augmenter toujours plus la concurrence."
Pour l'Union, c'est désormais la réception de Westerlo qui arrive avant celle de Newcastle en Ligue des Champions puis un déplacement au Club de Bruges avant la trêve internationale. Un calendrier qui n'est pas des plus simples mais qui peut permettre au leader du championnat de confirmer qu'il peut lutter sur plusieurs fronts avec le même succès.