Lors du derby brxuellois à l'Union Saint-Gilloise, Anderlecht avait l'occasion de renouer avec la victoire. Mais au final, les Mauves se sont inclinés 2-0.
Et alors que les hommes de Pocognoli menaient 1-0, le Sporting a réclamé un penalty qu'il n'aura jamais obtenu. Un penalty qui aurait pu changer les choses alors qu'Anderlecht réalisait une bonne première mi-temps malgré le penalty concédé à la 4e minute de jeu.
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Le tournant de la rencontre ?C'est Tristan Degreef qui était à l'origine du penalty unioniste mais ensuite, le Sporting a réagi avec un but de Luis Vazquez refusé pour une position de hors-jeu et un arrêt exceptionnel de Kjell Scherpen sur la ligne.
En fin de rencontre, Anderlecht finira par perdre les pieds avec les expulsions de Nathan Saliba et Nilson Angulo, ce qui a permis à Promise David de faire 2-0 dans les arrêts de jeu.
"Anderlecht avait raison de se plaindre"
À l'heure de jeu, une phase aurait cependant pu faire basculer la rencontre dans un autre sens. Une phase discutable aurait pu permettre à Anderlecht d'obtenir un penalty mais ce ne fut finalement pas le cas.
Tentant de se rattraper de son erreur en début de match, Degreef voyait son tir atterrir sur le bras de Christian Burgess. Ce dernier n'avait pas la main le long du corps et a donc privé Anderlecht d'une occasion de but évidente. L'arbitre Jasper Vergoote n'a pas accordé de penalty et le VAR a décidé de suivre la décision de l'arbitre.
Selon l'ancien arbitre Serge Gumienny, cette décision n'était toutefois pas la bonne. "Anderlecht avait raison de se plaindre de cette faute de main de Burgess. Son bras n'était pas collé à son corps et ce n'était pas non plus un geste naturel. Il s'est jeté de tout son poids dans la trajectoire du tir, comme s'il plongeait dans une piscine", explique-t-il à Het Belang van Limburg.
"Cette saison, des penaltys ont déjà été sifflés pour beaucoup moins que cela. Mais d'une manière ou d'une autre, Burgess s'en tire toujours. Je pense que tous les clubs voudraient avoir un défenseur comme lui, car les arbitres le laissent faire", de conclure Gumienny.
