Pour David Hubert, les retrouvailles avec Anderlecht sont prévues le 28 septembre. Un coach qui a été débarqué par le Sporting en cours de saison et qui a décidé de rejoindre OHL.
Depuis Louvain, il est revenu sur son passage comme T1 des Mauves : "Comme joueur, j’ai toujours saisi les challenges… et comme entraîneur, c’est pareil : je n’ai jamais eu peur d’être audacieux et de prendre des risques. Je suis curieux, je veux toujours apprendre : c’est en faisant qu’on apprend le mieux et le plus vite… et notamment en faisant des erreurs", explique-t-il à la RTBF.
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"Je n'ai pas hésité""Quand on m’a proposé de succéder à Riemer, je n’ai pas hésité : ce n’était ni un cadeau, ni un cadeau empoisonné. Ce n’est venu ni trop tôt, ni trop tard : c’est arrivé, point barre. Et ce que j’ai appris en 8 mois, c’était comme un master accéléré… Surtout cette saison-là où le contexte ne pouvait pas être plus compliqué : changements de structures, austérité financière, nouveau directeur sportif… et des supporters qui gardaient les mêmes attentes. Si j’ai été trahi par certaines promesses ? En football, on n’est jamais au courant de tout : on te décrit toujours les choses comme plus belles qu’elles ne le sont", ajoute encore Hubert.
Et même s'il a été viré avant la fin de la saison, il ne garde aucune animosité envers Anderlecht : "Vous savez, je n’ai aucune amertume à l’égard d’Anderlecht. J’y ai passé trois très belles années, qui m’ont énormément enrichi. Car même si tout le monde ne retient que mon C4, moi je n’oublie pas ce qui s’est passé avant : le parcours en Europe, l’accession en Finale de Coupe et une 4e place avant les Play-Offs qui nous plaçait à 4 points du 2e classé…"
"C'était juste impossible"
"On a vécu de belles aventures, avec des hauts et des bas certes, mais aussi avec des blessés et des départs en hiver pour des raisons purement financières", dit-il.
"Quant au C4, je sentais bien que quelque chose se tramait les semaines précédentes… mais je reconnais que ce fut douloureux : j'aurais aimé terminer la saison car il y avait cette finale de Coupe et qu’avec le groupe et le staff, malgré tout ce qui se passait au-dessus de nos têtes, on avait réussi à garder le cap", explique Hubert.
Avant de conclure sur son refus de rester à Anderlecht pour devenir adjoint de Hasi : "Après, quand on m’a proposé de redevenir adjoint dans le staff de Besnik Hasi, c’était juste impossible … Vous savez, dans des grands clubs comme Anderlecht, beaucoup de choses des hautes sphères vous dépassent. Il faut faire avec. Mais il faut que le Sporting retrouve une stabilité : si on change chaque fois les fondations d'un bâtiment, on n'arrive jamais à mettre un toit."