La tempête autour de la fête d’anniversaire de Lamine Yamal est loin d’être terminée. Malgré une réaction calme en conférence de presse, la jeune star du Barça fait désormais face à une pression croissante. Le gouvernement espagnol a engagé une réforme législative qui pourrait permettre d’infliger des amendes allant jusqu’à 1 million d’euros en cas « d’exploitation de personnes en situation de handicap ». De leur côté, les artistes concernés ont pris la parole, avec des déclarations pour le moins étonnantes.
Yamal, qui vient de prolonger jusqu’en 2030 et hérite du numéro 10 du FC Barcelone (porté notamment par Messi, Ronaldinho ou Maradona), a vu cet exploit éclipsé par la polémique liée à sa fête privée d’anniversaire organisée à Olivella, près de Barcelone.
Des images ont fuité sur les réseaux sociaux, montrant des personnes atteintes de nanisme engagées pour animer la soirée. Cela a provoqué une onde de choc en Espagne.
Yamal risque une lourde amende
Interrogé en conférence de presse, Yamal est resté impassible : « Honnêtement, que ce soit des critiques ou des éloges… si ça ne vient pas de mes proches, je suis indifférent. »
Mais juridiquement, l’affaire devient sérieuse. Une nouvelle loi, déjà validée par le gouvernement, pourrait sanctionner ce genre de pratiques à hauteur de 600 000 à 1 000 000 euros. L’association ADEE envisage une plainte contre le joueur, et le ministère des Droits sociaux a demandé une enquête formelle.
En parallèle, deux artistes concernés ont défendu leur participation sur RAC1 : « Nous voulons juste travailler. Nous sommes fiers d’avoir été là. Personne ne nous a obligés. Nous avons été traités avec respect. »
Ils accusent l’ADEE de nuire à leur métier, affirmant qu’elle ne les représente pas et qu’aucune humiliation n’a eu lieu.