Anderlecht aborde la trêve internationale avec un sentiment de soulagement. Les Mauves ont remporté le choc face au Standard (1-0) et espèrent désormais que ce succès marquera le début d’un vrai redressement. Car le crédit de Besnik Hasi est plus fragile que jamais.
Juste avant chaque match, les noms des joueurs et de l’entraîneur sont annoncés au stade. Mais cette fois, lorsque celui de Hasi a retenti, les sifflets ont été plus nombreux que d’habitude.
Cette victoire 1-0 contre un rival historique arrive donc au meilleur moment : elle offre un petit bol d’air. Mais pour Hasi, cela ne suffira pas. Il lui faut beaucoup plus qu’un succès arraché à la volonté. Le jeu doit clairement s’améliorer — d’autant qu’il n’a pas été aidé par sa direction : aucun ailier droit rapide, aucun remplaçant à Dolberg.
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Hasi semble s'essoufflerLe constat est rude : Hasi a raté ses Play-Offs, perdu la finale de Coupe, et échoué deux fois en barrages européens. Le début de championnat, lui, reste très irrégulier.
Selon Knack, la fin pourrait déjà se profiler pour l’ancien coach de Malines : “À Bruxelles, c’est désormais Hasi lui-même qui semble s’essouffler. Un retour au Moyen-Orient, à la fin de ce deuxième passage dans son club de cœur, paraît de plus en plus plausible.”
Hasi connaît bien la région : il y a déjà entraîné Al-Raed et Al-Ahli. De retour en Belgique depuis novembre 2023, il peine à relancer sa carrière. Après un passage mitigé à KV Malines et un début compliqué à Anderlecht, la question est sur toutes les lèvres : Peut-il encore inverser la tendance ?