Lors des derniers mercatos, le RSC Anderlecht a décidé de changer radicalement de stratégie. Mais la nouvelle approche du directeur sportif Olivier Renard n’a pas encore porté ses fruits : plusieurs recrues risquent déjà de disparaître de la rotation… certaines sont même déjà écartées.
À l’automne 2022, c’est Jesper Fredberg qui avait pris la main sur le recrutement. Le Danois visait des joueurs capables d’un impact immédiat, pour viser directement les titres. Mais ces profils, avec peu de valeur de revente, n’ont pas donné les résultats espérés.
Son successeur Olivier Renard a changé de cap : son plan est d’attirer de jeunes talents prometteurs, susceptibles d’exploser sportivement et financièrement à moyen terme. Cette « chasse aux pépites » a réellement pris de l’ampleur au dernier mercato, où Anderlecht a misé presque exclusivement sur du potentiel brut.
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Pression énormeEn théorie, la stratégie se tient… à condition que les jeunes s’imposent rapidement. Mais à Anderlecht, la pression est énorme et il y a peu de cadres expérimentés pour les entourer. Résultat : intégration difficile, performances irrégulières.
Sur les neuf recrues arrivées directement pour l’équipe A, seules Nathan-Dylan Saliba et Enric Llansana ont réellement accumulé du temps de jeu. Zoumana Keita, Adriano Bertaccini et Ilay Camara, eux, ont déjà été freinés par les blessures.
D’autres commencent à s’inquiéter, souligne SudPresse. En défense, Mihajlo Ilic et Yasin Özcan ont été loués avec des options d’achat jugées trop élevées… mais malgré un calendrier chargé, ils jouent très peu. Pendant ce temps, le duo Lucas Hey–Marco Kana peine à convaincre.
En attaque, Anderlecht a investi plus de 3 millions d’euros sur Mihajlo Cvetkovic. Mais même si Luis Vázquez déçoit, le jeune Croate reste sur le banc. Enfin, Cedric Hatenboer est déjà mis de côté : jugé trop tendre par Besnik Hasi, il n’a joué qu’avec les RSCA Futures. Pire encore : un litige contractuel serait déjà en cours.