Le RSC Anderlecht a vu plusieurs joueurs quitter le club à la fin du mercato estival. Théo Leoni a lui aussi pris d'autres horizons après avoir été écarté du club mauve et blanc. Dans une interview accordée à La Dernière Heure, le milieu de terrain revient pour la première fois sur son départ.
Leoni a fait ses premiers pas dans le football au Sporting Charleroi, mais il a rapidement rejoint le centre de formation d'Anderlecht. Il y a réalisé des performances plus que correctes, devenant même capitaine des espoirs. Il a toutefois fallu attendre longtemps avant qu'il ne fasse ses débuts en équipe première.
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Une issue en deuxième division françaiseÀ l'automne 2022, le moment était enfin venu et Leoni a immédiatement fait forte impression. En peu de temps, il est même devenu l'un des chouchous du public. Au final, il a disputé quelque 88 matches avec l'équipe première.
Mais depuis l'arrivée de Besnik Hasi comme entraîneur, il a vu son temps de jeu diminuer. L'été dernier, il entamait sa dernière année de contrat. Leoni a donc été informé qu'il ferait mieux de partir.
Il s'entraînait toujours avec l'équipe première, mais restait systématiquement dans les tribunes pendant les matchs. Finalement, Reims, club de deuxième division française, lui a proposé une issue à la fin du mois d'août.
Indésirable pour Hasi
Dans un entretien avec La Dernière Heure, Leoni revient aujourd'hui sur ce départ. Il pointe principalement Hasi du doigt comme responsable.
« Le coach voulait d'autres profils. J'avais une bonne relation avec lui, mais il a préféré d'autres joueurs et estimait que je ne pouvais rien lui apporter sur le plan technique. Anderlecht avait également besoin d'argent, même si ce n'était pas beaucoup, et voulait se débarrasser de mon salaire », explique-t-il.
Bien sûr, le fait que Leoni était dans la dernière année de son contrat a également joué un rôle, ce que la direction lui a clairement fait comprendre. Son départ lui a néanmoins fait mal.
« J'étais triste de quitter le club de mon cœur. Mais je devais le faire. Je me trouvais dans une situation où je ne voyais aucun avenir. L'entraîneur ne voulait plus de moi, mon contrat ne courait plus que pour un an. N'oublions pas non plus que j'ai déjà 25 ans. Que se serait-il passé en janvier si je n'avais pas joué pendant quatre mois ? Le club m'a clairement fait comprendre qu'il valait mieux pour moi de partir. »