Saint-Trond fait une grande annonce : la concurrence peut trembler

Saint-Trond connaît un magnifique début de saison. Si tout se passe bien sur le plan sportif avec un bilan de 11/15, on peut en dire autant de la santé financière du club trudonnaire, géré par des propriétaires japonais compétents. 

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13 millions de ventes cet été

Saint-Trond est dans une situation financière plus favorable que jamais, eux qui ont vendu pour 13 millions d'euros cet été. On a pu lire que le club s'était montré un peu trop prudent sur le marché des transferts, mais ils ont tout de même déboursé près de 6 millions pour se renforcer. Une somme que le club n'avait jamais investie auparavant. 

Cela a notamment été possible grâce à la vente de Louis Patris à l'Union SG pour un peu plus de 4 millions d'euros : "Patris était un joueur que nous ne voulions pas forcément vendre. Il se sentait bien dans l'équipe", explique le CEO Takayuki Tateishi. "Mais si en tant que joueur, vous avez la possibilité de jouer la Ligue des champions, il est tout à fait naturel que vous souhaitiez franchir le pas. Nous avons reçu une offre plus que correcte pour lui, et nous disposons d'options au sein de notre effectif pour compenser son départ."

Tateishi a confirmé que Saint-Trond se portait bien sur le plan financier : "Nous réinvestissons les revenus générés par les transferts sortants dans le développement du club. Cette saison, nous disposons d'un budget mercato important. Et puis cela nous permet aussi de professionnaliser davantage notre personnel."

"Les nouveaux venus incarnent le style de jeu de Saint-Trond. Nous voulons aligner une équipe qui possède des qualités techniques, associés à un esprit d'équipe et un travail acharné. Forts de cette philosophie, nous avons recruté des joueurs comme Sissako, Goto, Sebaoui, Muja, Ferrari, Merlen et Hata. Mais aussi des grands talents comme Matsuzawa et Benachour."

Saint-Trond prévient la concurrence

Les Canaris récoltent enfin les fruits de leur travail : "Notre ambition est immense. En 2022, les clubs belges se sont vus l'obligation d'éponger leurs dettes dans un délai de cinq ans. Nous avons rempli nos devoirs en seulement 3 ans. Grâce à cet effort considérable, notre club est désormais financièrement stable. Comparé à d'autres équipes qui sont dans le rouge, nous pouvons investir de plus en plus", conclut Tateishi.