Au Standard, la vente du club par Bruno Venanzi à 777 Partners avait ouvert des perspectives intéressantes. Mais rapidement, on s'est rendu compte que les investisseurs américains n'étaient pas ceux qu'ils prétendaient être.
L'argent promis n'est jamais arrivé et les soucis se sont rapidement multiplié avec la justice américaine qui a été saisie. 777 Partners contraint de partie, c'est son prêteur, A-CAP, qui prenait le relais jusqu'à la revente.
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La vente du Standard piétineMais sept mois plus tard, les choses sont loin d'être totalement réglées et les nouveaux investisseurs se font toujours attendre. Il faut dire que la nouvelle direction ne veut pas reproduire les mêmes erreurs et certaines candidatures ont donc déjà été repoussées.
"La presse a ces derniers jours fait écho à la visite les 21 et 22 novembre de candidats investisseurs (le duo DaGrosa - Varela, ndlr). Le Conseil d’administration du Standard de Liège entend à ce sujet souligner qu’il ne peut être déduit de cette visite rien d’autre que l’intérêt de ces personnes pour la reprise éventuelle du club", communiquait ainsi le Standard début décembre.
Des investisseurs pas sérieux
"Aucune suite ne sera réservée à leur demande (comme à d’autres) aussi longtemps que la clarté ne sera pas faite non seulement sur leurs capacités financières mais aussi et d’abord sur la parfaite concordance avec les règles de compliance d’une part et les principes qui sous-tendent les projets de notre club d’autre part", poursuivait le communiqué du club liégeois.
Pour le moment, avec l'activation du prêt d'A-CAP et le manque de candidats sérieux pour investir, la page de la vente du club n'est pas encore totalement tournée et il faudra donc espérer que cela change afin que Giacomo Angelini puisse mettre son plan à exécution, lui qui veut retrouver un équilibre financier le plus rapidement possible.