La tension monte avant le duel entre Anderlecht et Saint-Trond. La raison ? Des propos de Besnik Hasi, coach d’Anderlecht, suggérant qu’un retour anticipé de Keisuke Goto au Lotto Park serait envisageable dès cet hiver.
Une déclaration qui a fait bondir Wouter Vrancken, entraîneur de STVV, visiblement irrité par cette tentative d’influence à quelques heures d’un match crucial.
En conférence de presse, Vrancken n’a pas mâché ses mots. Selon lui, Anderlecht « essaie de déstabiliser » du jeune attaquant japonais.
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Démarche étonnante et déplacéeIl rappelle également que le RSCA connaît parfaitement la situation contractuelle de Goto : aucune clause ne permettrait un retour automatique en janvier.
Pour le coach trudonnaire, il s’agit d’une démarche étonnante et déplacée, surtout juste avant une confrontation directe entre les deux équipes.
"Anderlecht sait très bien qu’il n’y a aucune clause dans le contrat de Goto. C’est surprenant qu’ils tentent, juste avant notre confrontation directe, d’influencer son esprit d’une certaine manière. "
5 buts pour Goto
Vrancken assure toutefois que son joueur n’est nullement perturbé par cette agitation médiatique. Goto, auteur de cinq buts en Jupiler Pro League cette saison, continue de s’entraîner avec intensité et reste concentré sur ses performances avec STVV. L’entraîneur espère qu’il pourra une nouvelle fois se montrer décisif lors du choc face à Anderlecht.
Du côté bruxellois, l’intérêt pour Goto est évident : son sens du but serait précieux dans la quête de renforts offensifs.
Reste à savoir si cette opération est réellement envisageable en janvier ou si elle n’est qu’un coup de communication destiné à déstabiliser l’adversaire.
Une chose est sûre : ce feuilleton Goto–Anderlecht ajoute un parfum explosif à un match déjà très attendu.