Ce week-end, plusieurs affiches intéressantes sont au programme de la Jupiler Pro League. Samedi soir, le leader Union recevra notamment la visite du Sporting Charleroi. Cela promet d'être un match passionnant.
Pendant la trêve internationale, le champion national a en effet dû chercher un nouvel entraîneur, après que Sébastien Pocognoli ait accepté les avances de l'AS Monaco. Il a finalement été remplacé par David Hubert, mais cela aurait pu se passer autrement.
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De Mil n'a pas été autorisé à rejoindre l'UnionAu départ, c'était en effet Rik De Mil qui figurait en tête de la liste des souhaits de l'Union. L'entraîneur de Charleroi aurait donc pu se retrouver de l'autre côté du banc, mais il n'a finalement pas été autorisé à quitter le Mambourg. Cela a été un coup dur pour De Mil.
« Je suis bien sûr très déçu », a-t-il déclaré à Het Laatste Nieuws. « Quand vous avez la possibilité de négocier avec un club de Ligue des champions, un club qui se bat pour le titre, qui a une structure en place depuis des années et qui a fait preuve d'une grande stabilité... En tant qu'entraîneur, c'est le rêve. J'étais ouvert à la négociation, mais cela ne s'est jamais produit. La décision a été prise au-dessus de ma tête. »
Avertissement sévère pour Charleroi
Le puissant Mehdi Bayat a en effet fermé la porte à un départ avant même qu'une discussion n'ait lieu entre l'Union et De Mil. Ce dernier semble se sentir floué, car des accords avaient été conclus.
« Pourtant, nous avions convenu cet été que nous négocierions si une opportunité se présentait pour ma carrière », révèle l'entraîneur. « Medhi et moi avons discuté, en adultes. Et j'ai exprimé mes sentiments. À l'avenir, les choses devront changer. » Un avertissement sévère, donc.