Le RSC Anderlecht s’apprête une fois de plus à vivre un grand bouleversement. Le club veut injecter davantage de savoir-faire footballistique dans sa structure. Une idée loin d’être mauvaise, car c’est justement ce qui a manqué ces dernières années. Mais qui pourrait être concerné par ce nouveau plan ?
Ces dernières années, les données et les statistiques sont devenues la boussole des clubs de football. Mais le football, ce n’est pas que des chiffres. Tout ne se mesure pas. Développer une vision de jeu, gérer la pression, sentir un vestiaire… Il faut comprendre le monde du foot. Et pour cela, il faut des gens qui en connaissent les rouages, tout en sachant s’adapter aux réalités modernes du football en 2025. Bref, trouver un équilibre.
Le réseau reste primordial dans le football, notamment pour les transferts. Et dans ce domaine, quelqu’un comme Michael Verschueren pourrait énormément aider Anderlecht. Lors de son précédent passage, on disait souvent que Verschueren n’était pas un homme de tactique.
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Verschueren, l'homme idéalMais il agit avec droiture, et grâce à son travail à l’ECA, il dispose d’un immense réseau. Si Marc Coucke souhaite devenir un président plus symbolique, Verschueren serait l’homme idéal : un véritable porte-parole du club, toujours présent, capable de représenter Anderlecht avec crédibilité.
Un autre nom revient avec insistance : Jean Kindermans. Évincé par Wouter Vandenhaute – une décision que beaucoup n’ont jamais comprise – il pourrait faire son retour. Âgé de 61 ans, Anderlecht doit évidemment aussi penser à l’avenir. Une idée serait de l’intégrer au Conseil d’administration, où son expérience et sa vision footballistique feraient cruellement défaut depuis des années.
Ramener Kindermans à Neerpede serait une bonne décision, à condition de l’entourer de jeunes talents. Il pourrait en être le mentor idéal.
Borguet mal orienté
Tim Borguet, pur produit du club, en est un exemple. Mal orienté ces derniers temps, il a occupé trois postes différents en un temps record. Anderlecht devrait le stabiliser : soit à Neerpede, où il a toujours voulu œuvrer, soit de retour au marketing, où il excellait.
Un duo Kindermans–Borguet pourrait être la combinaison parfaite.
Et à plus long terme ? Pourquoi pas Romelu Lukaku. Il continue à jouer, mais s’il y a bien quelqu’un qui incarne Neerpede, c’est lui. Très investi dans la formation des jeunes – où évoluent d’ailleurs ses fils – Lukaku a toujours montré son attachement au club. Kindermans le voyait déjà comme son successeur, et les deux hommes entretiennent une excellente relation.
Le voir revenir d’abord comme joueur, puis comme mentor pour la jeunesse : un scénario dont rêvent de nombreux fans.
L'avenir de Renard est incertain
Selon La Capitale et HLN, Anderlecht réfléchirait donc à s’entourer de profils connaissant profondément le club et le football.
L’avenir d’Olivier Renard reste incertain : deux mercato moyens ont fait chuter sa cote.
Un autre nom revient souvent : Nicolas Frutos. L’ancien buteur argentin, reconverti dans le management après un échec comme entraîneur, a brillé à La Louvière. En bons termes avec Coucke, il pourrait être tenté par un retour à Bruxelles comme directeur sportif.
Tihinen, un profil intelligent
Enfin, Hannu Tihinen, ancien roc défensif aux côtés de Kompany, impressionne aussi par son parcours : ex-directeur technique du football finlandais, aujourd’hui cadre à la FIFA chargé du développement du football de jeunes. Un profil intelligent, expérimenté, et surtout, qui connaît Anderlecht.
Conclusion : Anderlecht doit faire des choix réfléchis. Pas seulement rappeler des figures "au grand cœur mauve", mais recruter de vraies plus-values. Les noms évoqués peuvent l’être — à condition qu’ils soient utilisés à leur juste valeur. L’avenir du club s’annonce passionnant.
