L’affiche de ce jeudi soir en Ligue des champions, c’est le grand retour de Kevin De Bruyne à l’Etihad. Avec son nouveau club, Naples, il affronte son ancienne maison : Manchester City, qui n’avait pas prolongé son contrat.
Ainsi s’est achevée une histoire de dix ans, une décennie magnifique mais terminée un peu en eau de boudin. Ces dernières saisons, De Bruyne a connu plusieurs blessures et, surtout l’an dernier, il semblait de moins en moins capable de marquer le jeu de City de son empreinte.
Mais à Naples, rien de tout cela n’apparaît. À 34 ans, il a parfaitement lancé sa saison en Italie : déjà deux buts en trois matchs de Serie A, et un neuf sur neuf qui place le Napoli en tête du championnat.
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Explication étonnanteCarlo Jacomuzzi, ancien chef scout d’Everton, y voit une explication étonnante à cette renaissance : “Quand on quitte Manchester et son froid pour Naples, c’est l’explosion. C’est un autre monde, un autre climat”, affirme-t-il à AreaNapoli.
La dolce vita et le soleil napolitain comme secret d’un De Bruyne revigoré ? Peut-être. Mais Manchester n’a-t-il pas commis une erreur en misant trop vite sur ses pépins physiques et en le laissant partir ?
“Non, City ne l’a pas lâché trop vite”, nuance Jacomuzzi. “En Angleterre, c’est comme ça. Quand on met fin à une collaboration, on ne se retourne pas. Peut-être que le joueur voulait lui aussi simplement de l’air frais, sans en faire un drame comme on le ferait en Italie.”