Le RSC Anderlecht s’apprête à enregistrer un précieux bol d’air grâce à la vente imminente de Jan-Carlo Simic. Une opération qui tombe à point nommé dans un contexte morose au Lotto Park, où la crise de gouvernance et les difficultés sur le marché des transferts ont fragilisé les finances du club. Mais si cette rentrée d’argent soulage, les Mauves restent englués dans un effectif pléthorique et coûteux.
En cédant Simic à Al-Ittihad pour une somme avoisinant les 21 millions d’euros, Anderlecht réalise une plus-value considérable sur un joueur arrivé il y a seulement un an. De quoi donner un peu d’oxygène à Olivier Renard, contraint ces dernières semaines de vendre Kasper Dolberg pour équilibrer les comptes après des investissements lourds.
Jusqu’ici, seules ces deux transactions majeures ont permis de desserrer l’étau financier, Théo Leoni ayant quitté discrètement le club sans véritable compensation.
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Un effectif trop large pour un club sans EuropeBesnik Hasi doit aujourd’hui gérer une situation délicate : plus de 30 joueurs composent encore son noyau, un chiffre difficilement justifiable en l’absence de compétition européenne. Cette inflation contraint le club à prendre des décisions radicales.
Si Mario Stroeykens et Yari Verschaeren pourraient encore avoir un rôle à jouer malgré l’expiration de leur contrat, d’autres cadres n’ont pas eu cette chance. Mats Rits, 32 ans, a été relégué en équipe B, malgré un comportement jugé irréprochable. Il rejoint ainsi Majeed Ashimeru, Thomas Foket et Alexis Flips, tous priés de se trouver une porte de sortie.
Le problème est loin d’être réglé. Le quatuor excédentaire avait coûté près de sept millions d’euros à l’acquisition, et leurs salaires combinés avoisinent trois millions annuels. Une charge insoutenable pour les finances bruxelloises, mais aucun marché n’a permis de trouver preneur.
Rits et Ashimeru ont bien été approchés respectivement par NAC et St. Pauli, sans succès. Foket et Flips, eux, restent coincés : le premier peine physiquement, tandis que le second, lié jusqu’en 2028, semble peu enclin à partir. À ce stade, Anderlecht doit assumer cet encombrant fardeau.
Salomon AGADA