Carl Hoefkens était bien une option sérieuse pour succéder à Thorsten Fink à la tête du Racing Genk, mais l’entraîneur belge a clairement décliné l’approche des Limbourgeois. Actuellement en poste au NAC Breda, Hoefkens assume pleinement son choix et s’est longuement expliqué dans une interview accordée à Voetbal International.
S’il reconnaît avoir été contacté, Hoefkens assure que l’intérêt de Genk ne l’a pas fait douter un instant. Très épanoui aux Pays-Bas, il estime qu’un départ en pleine période compliquée serait incohérent avec ses valeurs. Pour lui, quitter le navire au moment où le club traverse des difficultés n’aurait aucun sens, d’autant plus qu’il croit fermement au potentiel du projet du NAC.
« Pour moi, cela ne change pas grand-chose. Il y a déjà eu quelques contacts auparavant, ce n’est pas différent d’avant. Je suis incroyablement heureux au NAC. Ce serait tout simplement ridicule de partir en courant dans un moment difficile comme celui-ci. (…) Je n’en ai absolument pas envie. »
Sauver NAC, un pas en avant
L’ancien coach du Club Bruges voit dans la situation actuelle une opportunité de croissance, non seulement sur le plan sportif, mais aussi au niveau global du club. Sortir de cette période délicate représenterait, selon lui, un immense pas en avant. Il rappelle d’ailleurs s’être engagé pour trois ans et ne voit aucune raison de revenir sur cette décision, surtout au vu des progrès organisationnels réalisés au sein du club néerlandais.
Même l’argument sportif et financier proposé par Genk – notamment la possibilité de travailler avec un attaquant valorisé à 28 millions d’euros – n’a pas pesé dans la balance. Hoefkens souligne qu’il a déjà dirigé des joueurs encore plus chers par le passé, et que ce n’est pas ce qui motive ses choix.
Désormais, toute son attention est tournée vers un match crucial pour le maintien contre Telstar, qu’il considère comme une priorité absolue.
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