Comme trop souvent, des problèmes d'arbitrage ont encore été à signaler lors de la 18e journée de Jupiler Pro League. Jonathan Lardot, représentant le département des arbitres, a comme à son habitude, levé le voile sur plusieurs situations litigieuses.
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Faute de main de Hazard ?Le directeur de l'arbitrage commence par évoquer le penalty accordé à Saint-Trond contre Anderlecht, où Thorgan Hazard assure avoir touché le ballon avec la poitrine et non avec le bras : "C'est une situation délicate, car la VAR doit fonder sa décision sur les images disponibles. Si elle est convaincue qu'il y a eu contact, elle doit intervenir, car le bras n'est pas collé au corps."
"Même en cas de déviation par la poitrine, à moins que la déviation ne soit manifeste, la question est de savoir s'il y a eu contact. Personnellement, je pense qu'il n'y en a pas eu, mais c'est discutable. Je ne peux donc pas incriminer la VAR. Sans vouloir blâmer qui que ce soit, un angle de caméra supplémentaire nous aurait permis de prendre une décision plus éclairée. L'arbitre vidéo a pris ses responsabilités et était donc sûr de lui, contrairement à moi", a-t-il déclaré.
Après une brève remarque sur le fait que ses arbitres devraient peut-être moins discuter avec les joueurs pour assurer un jeu plus fluide, plusieurs autres phases de jeu ont été abordées. Par exemple, l'Union s'est vu refuser, à juste titre, un penalty suite à une faute de main présumée d'Antoine Bernier.
Westerlo a le droit de se plaindre
"Le ballon arrive à bout portant et frôle ses mains. Il n'y a pas de mouvement superflu et son bras est dans la bonne position. Tous les éléments sont donc réunis pour ne pas siffler penalty", explique Lardot, qui par ailleurs, conteste l'exclusion d'Emin Bayram lors de Genk-Westerlo : "Je ne m'attends pas à une intervention de la VAR. Les conditions d'un carton rouge pour avoir empêché une occasion de but ne sont pas toutes réunies. La maîtrise du ballon par l'attaquant, la capacité des défenseurs à revenir et surtout la trajectoire du ballon sont autant de facteurs qui évitent un carton rouge. L'arbitre aurait pu maintenir sa position et n'accorder qu'un carton jaune. J'aurai donc souhaité le voir prendre une décision différente dans ce cas précis", conclut Lardot, qui se dit néanmoins fier de voir ses efforts porter progressivement ses fruits.