Le RSC Anderlecht s’est à nouveau emparé de la deuxième place du classement. Les Bruxellois se sont en effet imposés 2-1 samedi soir face à la révélation de la saison, le STVV. Devant leur public, les Mauves ont livré une prestation solide, même si tous les joueurs n’ont pas été à la hauteur.»
L’équipe de Besnik Hasi avait un affront à effacer à domicile. Une semaine plus tôt, le recordman de titres en Belgique avait subi une lourde défaite (4-0) sur la pelouse du KVC Westerlo. Anderlecht voulait prouver qu’il ne s’agissait que d’un accident de parcours et qu’il devait toujours être considéré comme un candidat au titre.
Cette ambition devra toutefois surtout se confirmer à l’extérieur. En attendant, le RSCA a livré la réaction attendue. Certes, le STVV a disputé l’un de ses matchs les plus faibles de ces dernières semaines, mais Anderlecht a lui-même affiché un visage convaincant. Après le but encaissé sur un penalty discutable, les Bruxellois ont clairement pris le contrôle des opérations.
Plusieurs bonnes prestations individuelles
Dans le dernier quart d’heure, les visiteurs ont encore tenté de pousser, mais les Mauves ont tenu sans trop de difficultés. Un succès rassurant avant les derniers matchs de l’année civile. Plusieurs joueurs ont également livré de bonnes prestations individuelles, mais ce ne fut pas le cas de tout le monde. Moussa Ndiaye, par exemple, a connu une soirée compliquée.
Suite à la blessure de Ludwig Augustinsson, Ndiaye bénéficie à nouveau d’un temps de jeu important au poste d’arrière gauche. Mais le jeune Sénégalais, non retenu pour la Coupe d’Afrique des Nations, n’a pas convaincu. La Dernière Heure lui attribue un sévère 4/10 : « Quelques bonnes interventions, mais surtout beaucoup de pertes de balle. Hasi lui a passé un savon. »
Chez SudPresse (5/10), Ndiaye est également désigné comme le maillon faible : « Il a perdu un ballon suicidaire face à Muja, heureusement rattrapé par Sardella. C’est le joueur d’Anderlecht qui semblait le moins à l’aise. » Het Nieuwsblad (5/10) ironise enfin : « Depuis que nous écrivons Ndiaye sans apostrophe, il a perdu sa flamme. Où est passé le vrai Ndiaye ? »
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