Marc Degryse a vu le Club Bruges s’imposer largement 1-5 sur la pelouse de Dender. L’analyste a surtout retenu la capacité des Blauw en Zwart à se reprendre en seconde période, un élément qui explique selon lui pourquoi la direction du Club a choisi de remplacer Nicky Hayen par Ivan Leko au poste d’entraîneur principal.
Degryse a constaté que le Club Bruges a énormément souffert en première mi-temps. « Pendant une mi-temps, le Club a joué à Dender comme il l’a fait ces derniers mois en championnat : sans énergie et sans conviction », explique-t-il dans Het Laatste Nieuws.
L’ancien Diable Rouge juge même surprenant que Bruges ait été mené au score face à Dender. « Il ne peut en être autrement : Ivan Leko a dû complètement exploser à la mi-temps. À partir de là, les joueurs n’ont plus vraiment le choix : chacun, dans son rôle, doit mettre non pas un mais deux coups de collier », poursuit Degryse.
La patience du coach
L’analyste rappelle avoir connu des entraîneurs capables d’être très durs. « En tant que joueur, on sent aussi très vite jusqu’où va la patience du coach. Leko n’a pas vraiment la réputation de donner une deuxième ou une troisième chance à un groupe qui le déçoit. Quoi qu’il en soit, la différence entre la première et la seconde période contre Dender était flagrante », analyse-t-il.
Selon Degryse, après avoir pris l’avantage, le Club Bruges a montré davantage de faim, avec un meilleur jeu et une circulation du ballon plus rapide. « Je pense que la direction du Club sera satisfaite de ces 45 dernières minutes. C’est précisément pour cela que le changement Hayen–Leko a été opéré : pour ne plus jamais relâcher l’emprise en championnat. »
Degryse conclut en se projetant vers le choc face à La Gantoise : « Il faut maintenant confirmer, mais je n’imagine pas le vestiaire du Club Bruges démarrer mollement dimanche contre Gand. Dans ce cas-là, l’écart de qualité entre les deux équipes serait énorme. »
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