Les arbitres continuent de subir les critiques les plus virulentes sur les terrains belges. Ce ne sont pas les évènements qui se sont déroulés lors du match entre le Standard et l'Antwerp qui vont arranger les choses.
Pour rappel, le match entre les Liégeois et les Anversois n'a pas été à son terme en raison de jets de gobelets sur le terrain et sur l'arbitre de la rencontre (Lothar D'Hondt). Finalement, les sept dernières minutes du match ont été jouées ce lundi, ce que de nombreuses personnes ont trouvé un peu ridicule.
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Les arbitres doivent reconnaître leurs erreursEn attendant, Jonathan Lardot, grand patron de l'arbitrage en Belgique, sait qu'il y a de nombreuses choses à changer : "Il faut commencer par avoir le courage de se regarder dans le miroir. Il faut être prêt à reconnaître ses erreurs et mettre son ego de côté. Travailler sur l'autocritique est l'un des piliers les plus importants de la profession d'arbitre depuis mon arrivée au pouvoir. Nous devons poursuivre sur cette voie. Et cela nécessite un changement de mentalité, notamment chez les arbitres eux-mêmes."
Selon le responsable de l'arbitrage, les arbitres doivent être prêts à reconnaître leurs erreurs : "Par le passé, beaucoup prenaient une décision et s'y tenaient, par obstination ou peur de perdre la face. Mais il n'y a absolument aucune honte à admettre avoir sifflé trop tôt et à reprendre le match par une balle à terre. Cette ouverture d'esprit et cette humanité sont cruciales."
De nouvelles règles à venir
Lardot a également commenté certaines nouvelles règles à venir. Par exemple, le "challenge", permettant aux clubs de faire appel à la VAR pour revoir une phase : "Le principe du "challenge" est sérieusement envisagé. Nous aimerions le mettre en œuvre ici en Belgique, en commençant par une phase test en D1B."
Il est fan de cette nouveauté : "Je soutiens le projet car il donnera aux joueurs et aux entraîneurs le sentiment d'être écoutés. C'est important psychologiquement. Cela contribuera à dissiper le mythe selon lequel la VAR est une affaire privée entre l'arbitre sur le terrain et le centre VAR de Tubize. Mais tout cela dépendra de la façon dont l'entraîneur acceptera la décision finale."