L’Union Saint-Gilloise traverse une période charnière. Leader de la Jupiler Pro League après dix journées et toujours en lice en Ligue des champions, le club bruxellois vit pourtant une trêve internationale agitée. Le départ brutal de Sébastien Pocognoli vers l’AS Monaco a pris tout le monde de court. Et les conséquences risquent d’être lourdes.
L’annonce est tombée comme un coup de tonnerre : Sébastien Pocognoli, artisan du renouveau de l’Union, a accepté l’offre de l’AS Monaco, fraîchement séparé d’Adi Hütter. En quelques jours, le technicien belge est passé du banc de Duden Park à celui de Louis-II.
L’Union doit désormais gérer une double urgence : trouver un successeur capable de maintenir la dynamique actuelle, et reconstruire un staff décimé. Car Pocognoli ne part pas seul. Il compte emporter dans ses bagages plusieurs membres clés du projet bruxellois.
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Mirallas et Kopyt sur le départ aussiD’après La Dernière Heure - Les Sports, Kevin Mirallas, entraîneur des attaquants, devrait rapidement rejoindre Pocognoli à Monaco. Son influence sur le rendement offensif de l’équipe a été décisive : sous sa supervision, Franjo Ivanovic, Promise David et Kevin Rodriguez ont retrouvé le chemin des filets avec efficacité.
Un autre pilier du staff, Artur Kopyt, devrait également suivre. Ce Polonais de 40 ans, arrivé à l’époque de Felice Mazzù, était l’un des garants de la solidité défensive et des phases arrêtées de l’Union, deux atouts majeurs du club depuis deux saisons.
Ce triple départ fragilise un équilibre bâti patiemment et salué pour sa cohérence. La direction de l’Union devra réagir vite pour éviter que ce coup dur ne freine son incroyable progression. Une ère s’achève, mais le club bruxellois espère déjà écrire la suite avec la même ambition.