Au KVC Westerlo, la pression était forte pour le grand patron Hasan Cetinkaya, l'homme qui détermine la politique des Campinois. La Turquie lui a donné pour mission de bien vendre cet été, car là-bas aussi, on veut peu à peu rentabiliser son investissement. On ne veut pas devoir mettre chaque année la main à la poche. Un joueur n'a pas pu partir.
Reynolds toujours à Westerlo
Westerlo a vendu pour 14 millions d'euros cet été, mais aurait pu gagner encore plus. Pour Griffin Yow, Westerlo aurait pu obtenir 1,5 à 2 millions d'euros en 2025, mais le club en veut 4 millions. Ce qui est irréaliste pour un joueur qui n'a plus qu'un an de contrat. Bryan Reynolds est un autre cas.
Peter Morren a parlé du défenseur droit américain sur DAZN. « Il est là depuis un certain temps déjà. C'est tout de même étonnant. N'est-il pas temps pour lui de passer à l'étape suivante ? Pourquoi est-il toujours là, Timmy ? », a-t-il demandé à son co-commentateur Simons.
« Mmja, il doit encore associer ses rushs à des statistiques. C'est ce qui lui manque encore. Avec son élan vers l'avant, on s'attend à plus de buts et d'assistances », a-t-il expliqué.
Un salaire absolument exceptionnel
Mais ce n'est pas là le gros problème. Reynolds s'est montré très agressif. Feyenoord, Hoffenheim, Sparta Prague (qui a même fait une offre de 3,5 millions d'euros lors du dernier jour du mercato en janvier), Cincinnati... Tous ont fait des offres. La plupart proposaient toutefois un contrat de location avec option d'achat.
En effet, Reynolds touche un salaire absolument exceptionnel en Campine. Arrivé en provenance de l'AS Rome, il bénéficie d'un contrat assez fou selon les normes belges. Même les grands clubs belges ont dû ravaler leur fierté, car le KRC Genk, entre autres, s'est renseigné cet été.
Reynolds était un candidat sérieux, mais Zakaria El Ouahdi est resté. Reynolds souhaite partir et il y aura bien sûr un regain d'intérêt en janvier, car il réalise à nouveau une bonne saison. Westerlo espère obtenir au moins 3,5 millions d'euros.
