En raison de la mauvaise gestion sportive de ces dernières années, le RSC Anderlecht doit une nouvelle fois élaborer un nouveau plan. Wouter Vandenhaute n'est plus président. Sa dernière décision semble également porter un coup dur au club sur le plan financier.
Ces derniers jours, certains médias ont particulièrement attiré l'attention sur Marc Coucke, et non sur Wouter Vandenhaute. Pourtant, en tant que président, c'est lui qui a déterminé la direction du club et qui a commis de graves erreurs.
Sur le plan sportif, c'est un énorme échec. Sa dernière décision a été de nommer Olivier Renard, ce qui risque de faire reculer financièrement le club. Depuis janvier, Renard a investi, avec Tim Borguet, 29 millions d'euros dans des joueurs. Un peu plus de 24 millions d'euros ont été vendus. Cela comprenait les primes de Noah Sadiki et Zeno Debast (environ 4 millions d'euros).
À cela s'ajoute le fait que le RSCA n'a pas réussi à se qualifier pour la phase de groupes en Europe : 10 millions d'euros supplémentaires qui ont disparu comme neige au soleil, mais qui étaient pourtant budgétés.
Fredberg fait mieux que Renard
De Tijd confirme nos informations de l'année dernière : Anderlecht doit générer chaque année 30 millions d'euros de primes. HLN a révélé que Jesper Fredberg avait reçu pour mission de rapporter 2 millions d'euros au club pour chaque million dépensé. Le bilan du Danois ? Il a acheté pour 31 millions d'euros de joueurs et, sous sa direction, le club a encaissé 75 millions d'euros. Ce montant comprend l'énorme bonus de 8 millions d'euros versé pour Jérémy Doku.
Certains diront que le RSCA n'avait plus de joueurs à vendre, mais ce n'est pas vrai. Il est assez étrange que des joueurs comme Kasper Dolberg et Anders Dreyer aient été vendus pour à peine 15 millions d'euros, sans compter les primes. Nous ne faisons pas de Fredberg une merveille du monde, mais il a tout simplement fait mieux que Renard sur le plan financier.
Sur le plan sportif, les résultats ont également été meilleurs, avec une qualification pour l'Europa League. Selon De Tijd, Vandenhaute a également refusé de procéder à une augmentation de capital que Coucke avait débloquée. Selon le journal économique, celle-ci s'élevait entre 10 et 20 millions d'euros (on parlait auparavant de 14 millions d'euros, ndlr).
En mai 2024, Fredberg avait indiqué que le RSCA pouvait agir de manière agressive sur le marché des transferts, faisant sans doute référence aux 14 millions d'euros qui allaient arriver. Mais ceux-ci ne sont jamais venus et le Danois n'a reçu que très peu de moyens financiers durant l'été 2024. Il a alors récolté 20 millions d'euros et le club a atteint la phase de groupes de l'Europa League.
Personne ne s'est interrogé sur le fait que le RSCA ait si peu agi cet été-là... Cette augmentation de capital était-elle soumise à des conditions ? Pourquoi Vandenhaute ne l'a-t-il pas autorisée ? Bizarre.
Le RSCA n'atteint pas ses objectifs sportifs et financiers
Car cet été, Renard a bien obtenu les moyens nécessaires. Un prêt coûteux a été contracté auprès de la banque. Incompréhensible. Anderlecht aurait dû profiter de la perte du titre en 2024 pour passer à l'étape suivante. Mais il a raté le coche et la saison qui a suivi a été médiocre. Encore une fois, rien à signaler.
Renard a ensuite eu sa chance en janvier et cet été. Renard est connu pour être quelqu'un qui réalise beaucoup de transferts. Peu après son arrivée, nous avons annoncé que de nombreux transferts seraient conclus en janvier et à l'été 2025. En trois mois de transferts, Renard a conclu un total de 18 transferts entrants. Certains jouent pour le RSCA Futures.
Nous avons également remarqué que Renard n'a pas affiché de statistiques exceptionnelles en matière de transferts sortants au cours de sa carrière au Standard et à Montréal. Fredberg a été renvoyé par Vandenhaute après avoir manqué ses objectifs à l'été 2024. Mais à ce moment-là, un changement de pouvoir était en cours, et Vandenhaute a repris le contrôle sportif. Fin de l'enclave danoise.
Cet été, Anderlecht a vendu jusqu'à présent pour 12,35 millions d'euros plus 4 millions d'euros via Debast et Sadiki. Pas d'Europe. Selon De Tijd, les chiffres vont donc passer dans le rouge. Renard doit encore se mettre au travail dans les prochaines 24 heures. Va-t-il également devoir partir maintenant que les objectifs sportifs (Europe) et financiers n'ont pas été atteints ? La pression sur lui (et sur Borguet) est très forte.