Karel Geraerts a connu le succès par le passé à l'Union SG, mais a ensuite été licencié par le club allemand Schalke 04. Un retour en Belgique semblait se profiler, car le Standard de Liège souhaitait vivement recruter l'entraîneur.
Le club russe du CSKA Moscou était également intéressé, mais le T1 a finalement choisi de relever le défi au Stade de Reims, en France. Il doit y ramener le club en Ligue 1. Cela pourrait se faire plus rapidement que prévu, car l'Olympique lyonnais a été relégué en deuxième division française et le Stade de Reims prendrait la place des Gones.
Cependant, le club de Malick Fofana a fait appel et Geraerts et le Stade Reims attendent donc avec impatience la suite des événements. Le coach a accordé une interview à La Dernière Heure.
Pourquoi il a refusé le Standard
Geraerts a notamment évoqué son choix de ne pas rejoindre le Standard. « J'ai eu de bonnes discussions avec Marc Wilmots, c'est vrai, et nous avons également bien collaboré à Schalke. Mais même si le Standard est un grand club et que le défi est important, je souhaitais pour l'instant travailler à l'étranger. En tant que joueur, je n'ai joué qu'en Belgique. Je veux suivre un autre parcours en tant qu'entraîneur. »
Le T1 n'a pas immédiatement rejeté les Rouches. « Non, pas immédiatement. Nous avons discuté à plusieurs reprises. J'ai essayé de prendre du recul, de réfléchir à l'offre, et ce n'était pas l'aspect financier qui bloquait, comme je l'ai lu dans la presse. Dans le football, comme dans la vie, c'est souvent une question de timing. Je sentais que ce n'était pas le bon moment. Dans ma tête, je pense que ma décision de refuser a été prise assez rapidement. »
Un bon préssentiment
Geraerts a également confirmé l'intérêt concret du CSKA Moscou, mais le Stade Reims était déjà dans sa tête depuis un certain temps.
« Honnêtement, je suis le club avec beaucoup d'attention depuis longtemps. Vous savez qu'on parle souvent de Reims en bien en Belgique. Je n'en ai pas parlé avec Will ou Edward Still. Pas encore (rires). Quand la direction m'a appelé il y a quelques semaines, j'étais content. Nos bonnes discussions ont confirmé ce que je pensais de ce club. J'avais un bon pressentiment. »