Il y aura beaucoup d'anciens Anderlechtois qui retrouveront le Stade Constant Vanden Stock ce dimanche. Parmi eux, Ibrahima Conte espère montrer qu'il aurait mérité plus de crédit lors de son passage sous la vareuse mauve. Il a retrouvé la joie de jouer chez les Côtiers et s'il ne garde aucune rancoeur contre Anderlecht, il ne garde pas un souvenir impérissable des méthodes de Besnik Hasi.
Ibrahima Conte est heureux de la gestion du groupe par Yves Vanderhaeghe, fort différente de ce qu'il a connu avec Besnik Hasi: " À Ostende, on ne triche pas. Les joueurs qui méritent de jouer sont alignés. Le discours du coach est très simple: si on se montre à l’entraînement et qu’on est en forme, on jouera. Une fois sur la pelouse, c’est à nous de tout donner afin de ne pas nous retrouver sur le banc la semaine d’après. C’est diamétralement opposé à ce qu’il se passait à Anderlecht: en semaine, on me disait que je m’entraînais bien et que j’allais jouer. Et puis, le dimanche, je me retrouvais en tribunes, sans savoir pourquoi…" a-t-il expliqué dans
7dimanche.
Le coach ostendais a d'ailleurs réussi à lui ramener la confiance qui lui faisait défaut après des moments difficiles chez les Mauves: " En arrivant à Ostende, je n’étais pas sûr de moi, j’hésitais à provoquer, à jouer mon propre football. Yves Vanderhaege, le coach ostendais, m’a rapidement fait comprendre que je pouvais me lâcher, tenter d’aller en un contre un. Il m’a rapidement mis en confiance et on me laisse jouer comme je le sens ici. À Anderlecht, c’était tout le contraire. Le coach voulait toujours s’impliquer, en nous disant de contrôler ou de passer. Mais en football, c’est la tête du joueur qui doit guider ses décisions" a-t-il conclu.
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