La victoire d’Anderlecht face à Saint-Trond, samedi soir, a permis aux Mauves de se relancer après une lourde désillusion à Westerlo. Mais au-delà du résultat, la rencontre a laissé place à une vive polémique autour d’un penalty accordé aux Canaris, que plusieurs Anderlechtois, dont Adriano Bertaccini, ont vivement contesté.
Sur le plan collectif, Adriano Bertaccini n’a pas boudé son plaisir après le coup de sifflet final. L’attaquant a salué l’attitude de son équipe, attendue au tournant après une prestation jugée indigne quelques jours plus tôt. « C'était une très belle réaction. Ca arrive d'avoir des jours sans... mais quand tu es Anderlecht, tu n'as pas le droit », reconnaît-il lucidement.
Si le RSCA a rempli sa mission comptable, tout n’a cependant pas été parfait. Le manque d’efficacité continue d’exposer l’équipe jusqu’aux dernières minutes.
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Anderlecht sous pression jusqu’au boutBertaccini pointe un mal récurrent cette saison : l’incapacité à se mettre rapidement à l’abri. « Notre problème aujourd'hui, c'est encore que nous n'arrivons pas à tuer le match. On transpire jusqu'à la fin ! C'est toujours 1-0, 2-1... J'ai déjà dit que gagner avec un but d'écart ne me dérangeait pas mais c'est clair que ça nous met la pression », explique-t-il, le sourire aux lèvres.
Mais cette tension a été accentuée par une décision arbitrale qui a mis le feu aux poudres.
L’attaquant n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer le penalty sifflé contre les Mauves. « Mais il faut aussi dire que ce penalty sort de nulle part. J'ai vu les images et c'est une honte : l'arbitre ne voit que les images de derrière », lance Bertaccini. Il poursuit : « Je vois clairement de mon côté que Thorgan ne la touche pas du bras. Je peux comprendre l'arbitre, il n'a que ces images-là, mais je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas d'images plus claires. C'est pour ça que j'ai râlé et pris une jaune ».
Le penalty a fait réagir
Paradoxalement, ce fait de jeu a réveillé Anderlecht. « C'est vrai qu'au final, c'était peut-être une bonne chose car nous avons bien réagi », sourit-il. « On a gagné, donc, je m'en fiche que ce penalty soit sifflé (rires). Quand nous avons fait 1-1, j'ai su que nous allions marquer le deuxième rapidement et nous l'avons fait ».
Face à son ancien club, Bertaccini n’a pas trouvé le chemin des filets, mais l’émotion était bien présente. « Je n'ai pas abordé le match différemment d'un autre car si tu fais ça, tu vas rater ton match. Mais si je suis ici, c'est aussi grâce à Saint-Trond et mes équipiers. Je garde ce club dans mon coeur, et ses supporters aussi ».
