Quelques jours seulement après la qualification en coupe à Louvain, le Club Bruges a essuyé un nouveau revers. Le vice-champion s'est incliné 3-2 sur le terrain de Saint-Trond. La nervosité commence logiquement à monter chez les Blauw and Zwart, y compris dans la salle du conseil d'administration.
Les Brugeois se sont à nouveau fixé des objectifs ambitieux cette saison. Ils veulent rester le plus longtemps possible en lice sur trois fronts, avec pour objectif principal de remporter le 20e titre national de l'histoire du club. Des millions ont donc à nouveau été investis pour remplacer les piliers qui ont quitté le club et renforcer suffisamment l'effectif dans son ensemble. Mais à quelques matchs de la trêve hivernale, les Blauw and Zwart n'ont pour l'instant pas été à la hauteur des attentes.
Avec 4 points sur 15, la qualification pour le prochain tour de la Ligue des champions est compromise. En championnat, le retard sur le leader, l'Union, est déjà de 5 points. Dans le pire des cas, le Club pourrait se retrouver à la quatrième place après ce week-end.
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Verhaeghe, l'ours polaireDe plus, les Blauw and Zwart n'ont pas toujours fait forte impression lors de leurs victoires. Sur ses 10 victoires en championnat, pas moins de 8 ont été remportées avec un seul but d'écart. Et les résultats sont particulièrement décevants ces dernières semaines. Sur ses 6 derniers matchs, le Club en a perdu 4. Les deux autres ont été remportés à nouveau avec un écart minime.
Bien sûr, rien n'est encore perdu, surtout dans le pays où le point culminant de la saison n'est qu'au printemps. Mais les performances décevantes de ces dernières semaines suscitent logiquement une certaine nervosité en interne.
Het Laatste Nieuws a par exemple vu le président Bart Verhaeghe « faire les cent pas » dans les catacombes du stade après la défaite de samedi. Le président serait également sur les nerfs et n'est sans doute pas satisfait de la situation actuelle.
La direction sous le feu des critiques
Il y aurait également des tensions au sein de la direction. Depuis que le triumvirat Madou-Rigaux-Dedobbeleer a pris la relève de Vincent Mannaert, il a surtout récolté des éloges. Mais ces dernières semaines, la direction a également été régulièrement critiquée.
Des questions ont notamment été soulevées quant à la composition de l'équipe et à la stratégie de transfert, qui serait trop axée sur les jeunes à fort potentiel plutôt que sur un rendement immédiat. La direction du club a donc également besoin de bons résultats afin de pouvoir ajuster le tir lors du mercato hivernal.