Quand l'Union Saint-Gilloise a fait son retour dans l'élite du football belge, personne ne s'attendait à ce qu'elle puisse lutter chaque année pour le titre et à ce qu'elle en remporte même un la saison dernière.
Les changements d'entraineurs et les départs de certains joueurs importants n'ont rien changé, chaque fois le club a réussi à trouver les profils qui permettent de continuer à figurer en haut du classement. Finalement, c'est peut-être la mentalité qui fait la différence.
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"L'exigence vient des joueurs eux-mêmes""À l’Union, l’exigence vient des joueurs eux-mêmes : quand le staff prévoit une séance plus light, les joueurs en demandent plus et poussent à fond ! Et ça y va fort aussi : j’ai vu certains tacles solides… mais le joueur qui le reçoit se relève sans rien dire", explique ainsi Louis Patris à la RTBF.
"Dans d’autres clubs, ça finirait en bagarre ! Je n’avais jamais vu une telle intensité, c’est la culture du club ! Mais on se fait rapidement à ces charges et à ces calendriers : quand on n’a pas de match en semaine, on a l’impression qu’il nous manque quelque chose ! On préfère ça : qu’on gagne ou qu’on perde, on passe direct à la suite sans cogiter !", de poursuivre celui qui a rejoint l'Union après avoir été formé au Standard et avoir joué à Anderlecht.
"Creuser l'écart avec le Sporting"
C'est d'ailleurs face au Sporting qu'il jouera ce weekend : "On va vouloir gagner pour creuser l’écart avec le Sporting et je m’attends à un match où l’intensité, les duels et les détails seront cruciaux."
"À Anderlecht, j’avais surtout des contacts avec les jeunes du vestiaire comme Tristan Degreef ou Luca Monticelli. Je suis assez discret, je fais mes trucs dans mon coin… mais Anderlecht est aussi un club où la mentalité est plus individualiste", de conclure Patris.