Mercredi soir, l’Olympique de Marseille a vécu une 90e minute cauchemardesque face à l’Atalanta, s’inclinant 1-0 et concédant sa troisième défaite en quatre matches de Ligue des Champions.
Tout a basculé dans les dernières minutes : sur un centre de Mason Greenwood, Ederson contrôle mal le ballon dans la surface et touche le ballon de la main sous la pression de Pierre-Emerick Aubameyang.
Les Marseillais réclament un penalty évident, mais l’arbitre laisse jouer. Dans la continuité de l’action, Lazar Samardžić enroule une frappe magnifique qui termine dans la lucarne de Rulli, scellant la défaite.
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ContestationLa frustration de l’OM est exacerbée par une première décision controversée : un but d’Ademola Lookman est refusé pour un hors-jeu passif de Nikola Krstović, qui n’influait pas sur l’action.
Les joueurs et le staff contestent vivement, notamment Nayef Aguerd, qui déplore l’absence d’intervention de la VAR.
Le débat se concentre sur l’interprétation de la main d’Ederson : selon les règles de l’IFAB, une main est sanctionnée si elle touche délibérément le ballon ou si elle augmente artificiellement la surface du corps.
Injustice et déception
Les Marseillais estiment que la position du bras d’Ederson ne justifie pas le refus de penalty, surtout au regard d’autres situations similaires sur le match.
Au-delà de la défaite, ce match laissera un goût amer aux supporters et relance le débat sur la cohérence arbitrale en Ligue des Champions. Entre injustice perçue et déception collective, l’OM repart du Vélodrome avec beaucoup de questions et très peu de réponses.