A l’heure où les Diables Rouges doivent impérativement battre le Pays de Galles pour espérer décrocher leur billet pour la Coupe du monde, certains souvenirs douloureux refont surface. L’un d’eux reste gravé dans la mémoire collective : la défaite 3-1 face aux Gallois en quarts de finale de l’Euro 2016. Ce soir-là, Radja Nainggolan avait pourtant fait trembler les filets après une frappe somptueuse, marquant l’un des plus beaux buts du tournoi.
Mais ce match, censé symboliser son apogée avec la sélection, marqua paradoxalement le début de sa mise à l’écart. Après le départ de Marc Wilmots, Roberto Martinez prit les rênes des Diables Rouges et relégua rapidement l'ancien international belge au second plan.
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Une relation brisée avec MartinezLe point de non-retour survint en 2018, lorsque Nainggolan ne fut pas retenu pour la Coupe du monde en Russie. Un choix que l’ancien joueur de la Roma n’a jamais digéré. Dans une interview à Sudpresse, il est revenu sur cet épisode douloureux :
« Il faut avancer dans la vie, mais je n’ai jamais accepté ses excuses et je ne les accepterai jamais », a-t-il fulminé. « Il m’a obligé à venir à l’aéroport de Rome. J’ai dû faire 50 minutes de route pour le voir, et puis il m’a dit que je ne pouvais pas aller à la Coupe du monde. »
Une incompréhension toujours vive
Nainggolan affirme que Martinez lui avait expliqué sa décision en évoquant un rôle incompatible avec celui qu’il occupait à la Roma. « Parce qu’il ne pouvait pas me donner le rôle que j’avais à la Roma. Il ne voulait pas de moi comme remplaçant, car il craignait que je ne me mette en difficulté sur le banc », poursuit-il.
Visiblement encore marqué, le “Ninja” ne décolère pas : « Mais contrairement à ce qu’a dit Martinez, je n’ai jamais eu de problèmes avec qui que ce soit. Je ne sais toujours pas d’où il a tiré cette déclaration. » Huit ans après, les plaies semblent toujours ouvertes.
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