Face à la Macédoine du Nord, la Belgique savait qu'elle devait l'emporter mais aussi qu'elle affrontait contre un advsersaire coriace, capable de plier sans rompre.
Comme lors du match aller, le leader du groupe a su faire le dos rond et les Diables n'auront jamais trouvé la solution malgré le nombre d'occasions. Pour Philippe Albert, la faute est à chercher dans les choix de Rudi Garcia.
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"C'est un échec""Je vais sans doute être un peu moins indulgent qu’une majorité de supporters, mais je ne trouve pas que la titularisation de Trossard a été une réussite. C’est même, à mes yeux, un échec avec à peine un tir cadré et un essai bloqué", analyse l'ancien défenseur.
"C’est trop peu à un poste clé dans le schéma belge. Il fallait la présence d’un vrai 9 en pointe, pas d’un faux ! je crois même que c’est un enterrement de première classe pour cette option. Roberto Martinez en avait déjà fait le constat avec Mertens, qu’il avait utilisé dans cette position aux Pays-Bas en 2015 et en Suisse en 2018. Rudi Garcia arrivera certainement à une conclusion identique après ce qu’il a vu comme moi", de poursuivre Albert.
"Pourquoi le faire venir ?"
Pour lui, si Trossard peut avoir sa place dans le onze, c'est la façon dont il est employé qui pose problème : "Je ne discute évidemment pas les qualités de Trossard, mais il a été utilisé à contre-emploi. Tous les centres qui partaient des pieds de Doku, Saelemaekers ou De Bruyne trouvaient davantage Vanaken que le petit attaquant d’Arsenal. désolé, mais je comprends encore moins l’absence de la sélection de Vermant et de Stassin, respectivement auteurs d’un et deux buts avec les Espoirs au pays de Galles quelques heures avant Belgique-Macédoine du Nord."
Et Albert de s'interroger sur la présence de Basthuayi dans le groupe, lui qui est finalement resté sur le banc toute la rencontre : "L’autre grand point d’interrogation avec lequel je ressors de ce match concerne la présence de Batshuayi dans la sélection et son maintien sur le banc, comme au Liechtenstein ou au Kazakhstan, par ailleurs."
"Pourquoi le faire venir de Francfort et ne pas le faire rentrer dans un contexte de jeu aussi fermé que ne l’a été la dernière demi-heure du match contre la Macédoine du Nord ? Je cherche la réponse depuis le coup de sifflet final et je ne la trouve pas. Personnellement, j’aurais achevé le match avec deux attaquants au lieu de rester figé dans un système qui ne donnait pas satisfaction."
"Je m’attendais même à ce que la montée au jeu d’Onana s’accompagne d’un positionnement du joueur d’Aston Villa dans la surface pour négocier des ballons de la tête. désolé d’insister sur le cas de Batshuayi, mais je reste persuadé qu’avec deux occasions, il en met au moins une au fond. Avec une ligne d’attaque sans vrai attaquant, vous ne pouvez pas gagner un match", de conclure Albert.