Il y a un peu plus d'une décennie, Ivan Vukomanovic faisait parler de lui en tant qu'entraîneur sur le banc du Standard. Aujourd’hui, l’ancien manager serbe a pris un virage radical en se lançant dans le cinéma.
En Belgique, sa carrière avait débuté comme joueur à Lokeren et à l’Antwerp, avant de rejoindre le staff de Guy Luzon au Standard. Après le renvoi de l’entraîneur israélien en octobre 2014, Vukomanovic est devenu T1 des Rouches. Parmi les 18 rencontres qu’il a dirigées, deux victoires 2-0 contre Anderlecht restent mémorables.
Malgré un mérite certain, il a été remplacé par José Riga en cours de saison. Après une période au Slovan Bratislava et un passage éclair à l’Apollon Limassol en 2019, son expérience en Inde a véritablement changé sa trajectoire. De 2021 à 2024, il s’est fait connaître comme entraîneur des Kerala Blasters, où il était surnommé ‘Ashan’ par les supporters. Il vit toujours dans l’État de Kerala, mais n’a plus entraîné depuis un an et demi.
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Une nouvelle vie devant la caméraLa carrière cinématographique de Vukomanovic a débuté avec le film Karam, sorti le 25 septembre et déjà salué par la critique. Il y incarne un criminel dans un thriller familial explorant la rédemption et le pardon. L’ancien entraîneur confie à SudInfo : « J'ai manipulé de vraies armes ». À l’image d’Olivier Dacourt, autre ancien Rouche devenu réalisateur, Vukomanovic illustre comment certains anciens professionnels du football se réinventent loin des terrains.
De l’effervescence des stades belges aux plateaux de tournage en Inde, Ivan Vukomanovic montre qu’une carrière ne se limite pas à ce que l’on a connu. Son passage du football au cinéma est désormais suivi avec curiosité, et Karam pourrait bien marquer le début d’une seconde vie prometteuse sur grand écran.
Salomon AGADA