Près d’un mois après l’éviction de Wouter Vandenhaute de la présidence du RSC Anderlecht, le club bruxellois reste en pleine zone d’incertitude. La nouvelle structure de gouvernance n’a pas encore été définie, et les spéculations s’intensifient quant à l’arrivée éventuelle d’investisseurs étrangers.
Marc Coucke, actionnaire majoritaire, chercherait activement de nouveaux capitaux pour assurer la stabilité financière et relancer les ambitions sportives du club.
Les bruits de couloir se sont renforcés après la reprise de contact entre Coucke et Michael Verschueren, ce dernier étant proche de Nasser Al-Khelaïfi. Patron du PSG et de Qatar Sports Investments (QSI), le dirigeant qatari contrôle déjà une partie du SC Braga. L’hypothèse d’Anderlecht comme nouvel actif de ce portefeuille ne cesse donc de circuler. Pourtant, la base de supporters a rappelé son refus de voir le RSCA intégré à un consortium international.
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En quête de nouveaux capitauxMais selon les rumeurs, le projet ne se limiterait pas à un apport financier. Non seulement le club bruxellois est en quête de nouveaux capitaux, mais le Qatar pourrait également contribuer à l'écartement définitif de Vandenhaute. Malgré sa démission du conseil d’administration, l’ancien président conserve, via sa minorité de blocage, une influence non négligeable qui paralyse l’équilibre des pouvoirs à Lotto Park.
Le retour médiatique de Romelu Lukaku a encore renforcé la pression. « Les experts ont déconseillé au Diable Rouge de s'impliquer (financièrement) dans ce projet tant que le conflit entre Coucke et Vandenhaute ne sera pas résolu. Faut-il alors se méfier du rachat des actions de Vandenhaute ? » s’interroge Het Nieuwsblad.
« Cela se fera-t-il avec l'aide d'investisseurs qataris, comme le dit la rumeur ? Neerpede est également très curieux », conclut le quotidien. Reste que Vandenhaute n’a pas l’intention de vendre ses parts à la légère. L’issue du bras de fer déterminera si Anderlecht s’ouvrira bel et bien à une nouvelle ère sous pavillon qatari.
Salomon AGADA