Battu par Qarabag (2-3), 69e du ranking européen, après avoir mené 2-0, Benfica a vécu une des soirées européennes les plus humiliantes de son histoire. Cette défaite ne restera pas sans conséquence puisque l'entraineur, Bruno Lage, a été démis de ses fonctions quelques heures à peine après la fin du match. Il a accepté de partir sans indemnités de rupture.
Rui Costa, qui a annoncé lui-même le licenciement, se devait de faire quelque chose car, en pleine campagne pour la présidence (les élections auront lieu en octobre), les socios réclamaient sa tête également. Il faut savoir qu'à Lisbonne, on parle plus des élections au sein du club que des élections municipales, qui ont lieu la semaine précédente.
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Elections présidentielles en toile de fondLe président a également annoncé qu'il espérait bien pouvoir compter sur le nouvel entraineur dès samedi, à Vila das Aves, ce qui donne à penser que la tête de Lage était déjà mise à prix avant le match car Benfica a également raté ses débuts en championnat du Portugal.
"Rien n'est perdu mais la semaine a été difficile et c'est le moment de changer", a-t-il dit, niant toutefois vouloir se mettre à l'abri "Nous avons besoin d'un entraineur qui gagne. Mon avenir ne m'intéresse pas, seul le club compte. Je ne fuis pas mes responsabilités. Nous devons analyser la situation. Nous avons atteint nos deux premiers objectifs (la Supercoupe du Portugal et la présence en phase de ligue de la Ligue des champions, ndlr) mais perdu les deux derniers matches. Il n'y a plus de temps à perdre."
Le nouvel entraineur de Dodi Lukebakio (qui n'a pas encore joué parce qu'il se remet d'une blessure au pied) et d'Ivanovic (qui a perdu sa place après de bons débuts) pourrait être José Mourinho, dont il avait déjà été question la saison dernière avant que Lage ne resigne et qui est désormais libre