Igor De Camargo a pris en main les Francs Borains il y a trois mois, pour le moment le début de saison est convaincant hormis la défaite en Coupe qui aurait permis aux Borains de recevoir Anderlecht. À 42 ans, l’ancien attaquant vit sa première expérience comme entraîneur principal, avec l’ambition d’apprendre. Le club lui a fixé un objectif clair : terminer dans le top 6.
Plutôt que de voir cela comme une contrainte, De Camargo y perçoit une marque de confiance. Pour lui, la pression existe de toute façon, mais elle doit être partagée par tout le club : si l’on parle de top 6, il faut aussi donner les moyens nécessaires pour y parvenir.
BYE RWDM
L’ancien T2 du RWDM aurait pu rester à Molenbeek, mais il n’a pas prolongé. Faute de contacts concrets et par respect de ses propres valeurs, il a préféré tourner la page, d’autant qu’il avait été déçu par la décision de confier l’équipe à un autre coach lors des Playoffs, alors qu’on lui avait laissé espérer le rôle de T1.
UNE OFFRE DU STANDARD
Durant l’intersaison, il a eu plusieurs touches : Genk pour son équipe U23, le Standard via Pierre François pour le SL16 FC, ou encore Malines et Bruges pour leurs équipes réserves. Mais fidèle à sa parole donnée, il a choisi de s’engager avec les Francs Borains.
Il a déclaré: Déjà avant de retourner au Brésil au lendemain de ma fin de carrière, en fin de saison 2022-2023, Genk m’avait contacté pour reprendre les U23, sa deuxième équipe professionnelle, mais j’avais vraiment besoin de prendre un temps pour moi, quelques mois sabbatiques, un peu de recul. Après, durant cet été, il y a eu un petit truc (sic) avec le Standard, pour prendre en charge le SL16 FC, via un contact noué avec Pierre François, mais j’étais déjà avancé avec les Francs Borains. Et moi, quand je donne ma parole, il n’y a pas de demi-tour possible. Et puis, j’ai eu des propositions de l’étranger, auxquelles je n’ai pas réservé de suite positive dès l’instant où je voulais y aller étape par étape, tout doucement, aux côtés de gens qui me connaissent et savent quelles sont mes valeurs. Ici en Belgique, je pense avoir construit une confiance, un crédit, une image qui parle d’elle-même, et le terreau est donc idéal pour lancer ma carrière d’entraîneur. Et puis, au moment où j’ai donné ma parole aux Francs Borains, d’autres clubs qui sont venus aux nouvelles. Malines et le FC Bruges notamment, pour diriger leur deuxième équipe. « Désolé », ai-je dit, « mais on ne va pas aller plus loin, je me suis déjà engagé en faveur des Francs Borains ».
S’il a convaincu la direction parmi plus de cent candidats, c’est selon lui grâce à son expérience de joueur, son ambition et son énergie. Mais il insiste : être entraîneur, ce n’est pas seulement aligner onze joueurs. C’est aussi gérer des hommes, prendre des décisions difficiles, assumer des responsabilités et savoir faire preuve de psychologie au quotidien.
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