Wouter Vandenhaute n’est plus président du RSC Anderlecht, mais personne n’a repris le flambeau. Le club se retrouve donc sans président. Marc Coucke, lui, reste dans l’ombre en attendant qu’un plan concret soit mis sur pied. Mais la vraie question demeure : un “nouvel Anderlecht” va-t-il enfin voir le jour, ou les mêmes problèmes continueront-ils à dominer ?
Le départ a été acté, loin du Lotto Park, loin des caméras et du regard des supporters. Réunis dans un lieu secret, les dirigeants d’Anderlecht ont enfin fait ce que les fans réclamaient depuis des mois : pousser Vandenhaute à céder son siège de président.
Il n’a pas été “expulsé”, mais il a mis son mandat à disposition, et le conseil d’administration a accepté unanimement. Pas de débat, pas d’opposition. Même pas d’attente pour son retour de vacances.
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Personne ne prend la relèveMais après cette fumée blanche, un constat saute aux yeux : personne ne prend la relève. Pas de président, pas de plan, pas de figure de proue. Marc Coucke, qui sort gagnant de l’opération, reste muet. Mauvavie (26,3%) garde son poids dans le conseil, et Vandenhaute reste influent tant que Coucke ne réinjecte pas argent et volonté.
Résultat : le recordman de titres est dirigé par trois visages relativement nouveaux (les deux CEO, Tim Borguet et Vanden Eede, et le CFO Tim Vanheuverzwijn). Ils sont compétents, mais pas choisis pour fixer une direction. Ce vide n’est pas un nouveau départ, mais le symbole d’une fin bancale.
Anderlecht perd du temps : pas d’Europe, pas d’argent, pas de président, pas de vision.