Coucke durement critiqué : "Regardez d'abord dans le miroir"

Le départ de Wouter Vandenhaute en tant que président du RSC Anderlecht est officiel depuis vendredi dernier. Tous les regards se tournent désormais vers le propriétaire principal Marc Coucke pour remettre le club sur les rails. Mais celui-ci n'a pas fait bonne figure lorsqu'il était président.

Vandenhaute est supporter d'Anderlecht depuis son enfance et rêvait depuis longtemps d'occuper un poste administratif au sein du club. En 2017, il a même tenté, avec quelques investisseurs, de racheter le RSCA. Mais il a alors été devancé par Marc Coucke.

Ce même Coucke l'a toutefois recruté début 2020 en tant que « conseiller externe ». Quelques mois plus tard, Coucke a décidé de se retirer et Vandenhaute est devenu président. Au fil du temps, il est également devenu actionnaire avec son partenaire commercial Geert Duyck.

Sur le plan commercial et financier, son mandat a été couronné de succès. Mais sur le plan sportif, où il s'est immiscé à tort et à travers, tout a tourné au chaos.

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Communication douteuse de Coucke

Le président était donc depuis longtemps la cible des critiques de ses partisans. Et après que ses relations avec Coucke se soient de plus en plus détériorées, Vandenhaute a décidé de jeter l'éponge. Dans son e-mail au conseil d'administration, il a indiqué que le message publié par Coucke sur Instagram juste avant le match contre l'Union SG avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase.

L'analyste Jan Boskamp comprend que Vandenhaute ait été offensé. « La situation n'était plus tenable. Mais la manière dont cela s'est passé était tout de même ridicule. Avec ce message de Coucke sur Instagram, juste avant le match contre l'Union. Cela n'a aucun sens ! Mais bon, Coucke a atteint son but », a-t-il déclaré au journal Het Belang van Limburg.

Pas d'affinité avec l'institution

Maintenant que Vandenhaute n'est plus président, l'initiative devra venir de Coucke. Mais Boskamp souligne une fois de plus que ce dernier avait lui-même tout gâché lorsqu'il était encore président du RSCA.

« Pour bien diriger une institution comme Anderlecht, il faut avoir une affinité avec ce club. C'est exactement ce qui me manque depuis des années. Anderlecht n'est plus Anderlecht. Et ce n'est vraiment pas seulement la faute de Vandenhaute. Tout a commencé lorsque Anderlecht a recruté six joueurs d'Ostende. Au lieu de rejeter la responsabilité sur quelqu'un d'autre à chaque fois, Coucke ferait mieux de se regarder dans le miroir. »