Jeudi soir, Anderlecht jouera une grande partie de sa saison en Grèce. Opposés à l’AEK Athènes, les Bruxellois doivent s’imposer pour valider leur ticket pour la phase de groupes de la Conference League.
Le match aller n’a pas tourné en leur faveur : malgré de nombreuses occasions créées, les Mauves n’ont pas su concrétiser et ont concédé un but évitable. Résultat, le 1-1 obtenu au Lotto Park oblige Anderlecht à gagner à l’extérieur, une mission toujours délicate dans une atmosphère européenne.
Comme un choc
L’accueil à Athènes promet d’être bouillant. C’est ce que confirme Razvan Marin, qui connaît bien Anderlecht pour avoir affronté les Mauves à plusieurs reprises lorsqu’il évoluait au Standard de Liège. Aujourd’hui, le milieu de terrain roumain porte les couleurs de l’AEK et il ne cache pas ses intentions.
« Les chocs contre Anderlecht se jouaient toujours dans une excellente ambiance. Et ce sera encore le cas jeudi soir », a-t-il déclaré à La Dernière Heure. « Je veux battre Anderlecht. Parce que je veux me qualifier, pas seulement parce que c'est Anderlecht. »
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Olivier Renard a comptéIronie de l’histoire, Marin a été recruté au Standard par Olivier Renard, qui dirige désormais la cellule sportive d’Anderlecht. Le Roumain n’oublie pas le rôle joué par son ancien mentor. « Il a été important pour ma carrière, je dois le remercier », a confié Marin. « Il m'a fait découvrir les grands clubs européens. Mais jeudi, nous sommes rivaux. Je veux continuer en Europe. »
Pour Anderlecht, le défi est double : renverser une équipe ambitieuse et dompter l’atmosphère d’un stade qui sait se montrer intimidant. L’enjeu est de taille : une qualification offrirait non seulement une vitrine européenne, mais aussi un signal fort pour la suite de la saison.
Salomon AGADA