En mars, Anderlecht a pris la décision de limoger David Hubert. Un départ douloureux pour celui qui a depuis lors pris les rênes de l'équipe première de Louvain.
"Lorsqu'on m'a proposé de succéder à Brian Riemer, je n'ai pas hésité une seconde. Ce n'était ni trop tôt, no trop tard : c'est arrivé, point final. Et ce que j'ai appris en huit mois, c'était comme un master accéléré" raconte-t-il dans la RTBF.
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Contexte difficile pour HubertWouter Vandenhaute, qui voulait tourner la page avec Riemer et Fredberg, a décidé de se séparer de tous les joueurs danois présents au club. Cela n'a pas facilité le travail d'un jeune coach comme David Hubert : Surtout cette saison-là, où le contexte était on ne peut plus complexe : changements structurels, coupes budgétaires, nouveau directeur technique et des supporters avec de grandes attentes", se souvient-il. Il ne précise pas si Anderlecht lui a promis autre chose que ce qu'il s'est passé plus tard. Anders Dreyer et Francis Amuzu ont été vendus à bas prix et ont été remplacés par des joueurs moins bons.
Besoin de stabilité à Anderlecht
"On a vécu des aventures fantastiques (victoires européennes et qualification pour la finale de la Coupe de Belgique, ndlr), avec des hauts et des bas bien sûr, mais il y a aussi eu des blessures et des joueurs partis en hiver pour des raisons financières."
Besnik Hasi a ensuite pris le relais, mais lui non plus n'a pas réussi à remettre le train sur les rails : "Il était impossible pour moi de devenir assistant dans le staff de Hasi. Vous savez, dans les grands clubs comme Anderlecht, il y a beaucoup d'autres choses en jeu. Il faut apprendre à vivre avec. Mais Anderlecht doit trouver la stabilité : si on change sans cesse les fondations d'un bâtiment, on ne pourra jamais le couvrir."