Trois mois seulement après son arrivée, Olivier Mottar est déjà écarté par la direction du RWDM. Connu pour son passé controversé en tant qu’ex-hooligan et ancien leader du MCF, le noyau dur des supporters molenbeekois, Mottar avait pourtant été officiellement engagé par le club pour assurer la sécurité au stade. Un choix qui avait surpris, d’autant plus qu’il avait cumulé près de quinze ans d’interdictions de stade.
Malgré ce passé, sa nomination avait été validée par plusieurs figures influentes du club, et un contrat formel le liait au RWDM. Mais ce jeudi soir, retournement de situation : le club annonce par communiqué la fin immédiate de leur collaboration. Selon le CEO Maxime Vossen, cette décision a été prise d’un commun accord, après concertation avec l’ensemble des parties concernées.
Quelques heures
Le ton du communiqué se veut apaisé, évoquant une séparation en bonne entente. Pourtant, la rapidité de cette décision interroge. En quelques heures, le club est revenu sur une nomination qui avait été assumée publiquement. Cela illustre l’instabilité chronique qui entoure le RWDM, entre décisions controversées, passif encombrant et gestion de crise réactive.
Une chose semble claire : à Molenbeek, rien n’est jamais figé. Ce qui est vrai le matin peut devenir problématique le soir. Et l’épisode Mottar en est une nouvelle démonstration.
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