Après avoir réussi à s'imposer 1-0 contre Häcken lors du match aller du deuxième tour de qualification de l'Europa League, Anderlecht avait les cartes en main pour passer au tour suivant.
Et si Häcken ouvrait le score à la 33e minute de jeu, Dolberg allait égaliser à la 54e sur penalty. Mais dans les arrêts de jeu, Simon Gustafson faisait 2-1 et décrochait donc les prolongations. Finalement, c'est lors des tirs au but que la qualification s'est décidée.
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"Häcken mérite de passer"Et là, Anderlecht a été éliminé, ce que Besnik Hasi trouvait logique : "Häcken mérite de passer. On a vécu une journée dramatique", lançait le coach à l'issue de la rencontre. "Personne n’était à son niveau. Nous étions trop lents, trop désorganisés et on n’a jamais joué notre jeu."
Et le coach de poursuivre son analyse : "Surtout pas en première mi-temps. Nous ne parvenions pas à garder le ballon. Nous sommes même trop lents sur la phase de penalty amenant le 2-1. Et nous ne sommes pas arrivés à faire la différence en contre-attaque."
"Jouer sur nos qualités ne suffit pas"
"La prolongation était compliquée pour nous à ce stade-ci de la saison face à une équipe qui est en plein milieu de son championnat mais ce n’est pas une excuse. Jouer uniquement sur nos qualités ne suffit pas, on l’a appris lors de ce deuxième tour préliminaire", ajoutait encore le coach anderlechtois.
Avant de conclure sur les changements effectués peu après la demi-heure : "Si je ne changeais rien, j’avais le sentiment que cela aurait été 2-0 ou 3-0. Le ballon ne restait jamais dans l’équipe. Ce match arrivait sans doute encore trop tôt pour Vroninks. Mais c’est toute l’équipe qui a failli. Mon altercation avec Coosemans ? C’était une question tactique, il voulait que le milieu de terrain vienne demander le ballon plus vite."
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