Le matricule 2 va donc faire son retour dans le football belge après 52 ans d'absence (voir Footnews: https://tinyurl.com/yxf3dyvx).
Jusqu'en 1973, il était lié au Daring Club de Molenbeek, un des prédécesseurs de l'actuel Racing White Daring de Molenbeek (RWDM).
Ces quatre lettres faisaient l'unanimité, et le changement de matricule n'avait déprimé aucun supporter.
D'autant que le club était sacré champion de Belgique deux ans plus tard, avec le 47 du Racing White, qui avait déménagé à Molenbeek avec des joueurs comme Nico De Bree, Maurice Martens, Eddy Koens et Jacques Teugels, lesquels ajoutés à quelque renforts de taille, dont bien sûr Johan Boskamp, allaient lui apporter le titre.
Alors pourquoi débourser... 60.000 euros pour mécontenter tout un peuple en lui infligeant une nouvelle version de "Retour vers le futur", qui provoque sa fureur ?
Une marche arrière est théoriquement encore possible, mais très improbable, ce que le porte-parole du club Damien Bytebier a d'ailleurs confirmé à l'agence belga.
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Un sacrilègeDonald Trump, pardon, John Textor, est trop fier de son coup que par totale ignorance de l'âme du club qu'il a acheté, il juge génial.
Brussels, en anglais s'il vous plaît, c'est un peu comme Londres ou Paris à ses yeux, alors que Molenbeek, ce serait plutôt Aubervilliers ou Belfast.
Et puis surtout le Daring Brussels est désormais "son" club, en espérant qu'il lui apporte la gloire, alors que même viré, le RWDM restait celui de Thierry Dailly aux yeux de tous.
Ce dernier était en effet, et sera toujours l'homme qui l'a ressuscité d'abord, puis ramené parmi l'élite en enfilant les montées comme des perles.
Même si les supporters risquent maintenant de ne jamais lui pardonner de l'avoir vendu à Textor, qui se place uniquement sur le plan du marketing et de son propre intérêt, à leurs yeux..